Alors que le projet de forêt du Grand Paris sur la plaine de Pierrelaye tarde à se concrétiser, Jean-Pierre Enjalbert, délégué national Debout la France à la transition environnementale, monte au créneau. Le maire de Saint-Prix dénonce « l’absence criante de volonté de l’Etat ».

enjalbertJean-Pierre Enjalbert s’était déjà mobilisé en novembre dernier en plantant symboliquement un arbre pour la future forêt de Pierrelaye. Depuis, le dossier n’a cependant pas avancé. « Ce projet devrait pourtant être une priorité écologique pour notre département et notre région », lance l’élu valdoisien, qui pointe les nombreux obstacles rencontrés. « Difficultés pour acquérir les terrains, coût prohibitif de la dépollution sont évoqués… En attendant, la plaine de Pierrelaye continue d’être une décharge à ciel ouvert et le symbole des faux semblants écologiques », se désole le chef de file de DLF 95.

 

Et de mettre en cause « l’absence criante de volonté de l’Etat » pour justifier la situation. « Un pouvoir socialo-écologique passé maître de l’escroquerie écologique, ironise-t-il. On attend toujours le classement des forêts en Foret de protection ou la création d’un statut de la forêt péri-urbaine ».

 

Désormais, le maire de Saint-Prix appelle à une réaction rapide. « Alors que l’état précipite la première région de France dans une dangereuse fuite en avant de sur-densification urbaine, la création de la Foret de Pierrelaye est une soupape de nature indispensable », juge l’édile.