Après les attentats de Paris et Saint-Denis et dans le cadre de l’état d’urgence, une vingtaine de perquisitions ont eu lieu dans le département. Une dizaine de personnes sont assignées à résidence.

Les gendarmes ont quitté les lieux aux alentours de 11h30. Ils ont fouillés des caves et des locaux communs dans le quartier du village de Persan. Une vingtaine de perquisitions comme celle-ci ont été menées dans le Val d’Oise, dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats de Paris et Saint-Denis. « Elles ont été concluantes au niveau du renseignement sur l’islamisme radical et du point de vue de la délinquance de droit commun », explique Jean-Simon Mérandat, directeur de cabinet du préfet du Val d’Oise. Ces perquisitions, qui n’ont pas de lien direct avec les attentats de vendredi, ont conduit à des interpellations et des gardes à vue.

 

Ces opérations se multiplient depuis ces dernier jours car elles sont autorisées par l’état d’urgence. Appelées « perquisitions administratives », elles peuvent avoir lieu de jour comme de nuit. Elles sont ordonnées par l’autorité administrative, le préfet Yannick Blanc en l’occurrence, contrairement aux perquisitions habituelles conduites sous contrôle d’un magistrat.

 

Par ailleurs, une dizaine de personnes sont assignées à résidence pendant toute la période de l’état d’urgence. Lundi, François Hollande a annoncé devant le Congrès sa volonté de prolonger cette mesure d’exception à trois mois au lieu des 12 jours maximum prévus actuellement par la loi. [voir article]