Gerard Sebaoun (PS) avait soutenu la création d’intercommunalités d’au moins 200 00 habitants proches de la future métropole de Paris à l’Assemblée nationale

Réagissant à l’avenir intercommunal du sud valdoisien, le député socialiste Gerard Sebaoun s’oppose au rattachement d’Ermont et Eaubonne à deux intercommunalités différentes. Il se désole également de la volonté d’Argenteuil de rejoindre la Métropole de Paris.

Gerard Sebaoun n’est pas totalement convaincu par la nouvelle carte intercommunale présentée par le Préfet de Région. S’il l’estime « arithmétiquement juste », le député la juge cependant « contestable en un point : l’éclatement sur deux intercommunalités du canton d’Ermont-Eaubonne, Ermont rejoignant le Parisis et Eaubonne la Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM) ».

Une proposition inacceptable pour l’élu. « Cette décision, si elle était adoptée, viendrait complexifier le projet intercommunal de la ZAC développée autour de la gare d’Ermont-Eaubonne, nœud ferroviaire majeur en Ile-de-France », assure-t-il. Gerard Sebaoun ajoute ainsi sa voix à celle des élus du territoire « pour en appeler au rattachement des communes d’Ermont et d’Eaubonne à l’intercommunalité du Parisis, seule alternative crédible et très largement partagée ».

« La demande d’Argenteuil d’être rattachée à la métropole est une mauvaise nouvelle »

Le député revient également sur la demande d’Argenteuil de rejoindre la Métropole de Paris. « Avec d’autres, j’ai défendu la constitution d’une large intercommunalité d’environ 400 000 âmes au sud du Val d’Oise, constituée des trois agglomérations du Parisis, de Val-et-Forêt et d’Argenteuil-Bezons ». Il accueille ainsi défavorablement la volonté de la commune. « La demande d’Argenteuil, plus grande ville du département avec ses 105 000 habitants, d’être rattachée à la métropole comme l’y autorise la loi, est une mauvaise nouvelle pour le Val d’Oise », se désole-t-il.

Et de conclure : « Cette décision du maire d’Argenteuil, qui oblige Bezons à rejoindre les Yvelines, nous privera ainsi d’un des principaux leviers de développement économique en bord de Seine ».