Candidat aux municipales à Jouy-le-Moutier, Jean-Christophe Veyrine a réagi concernant le projet du cœur de ville aux Bruzacques. Le conseiller municipal d’opposition ne digère pas les propos du président de la communauté d’agglomération, Dominique Lefebvre, qui affirmait que c’était « le choix politique courageux et responsable du maire » qui aurait permis « d’engager l’opération « coeur de ville » et de relancer la construction de logements à Jouy… ». De la « mauvaise foi » pour Jean-Christophe Veyrine.

Le cœur de ville de Jouy-le-Moutier s’invite dans la campagne municipale. Jean-Christophe Veyrine, élu d’opposition de la ville et candidat soutenu par l’UMP pour les élections, ne digère pas les propos de Dominique Lefebvre, président de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. « Selon M. Lefebvre, ce serait « le choix politique courageux et responsable du maire » qui aurait permis « d’engager l’opération « coeur de ville » et de relancer la construction de logements à Jouy, rappelle Jean-Christophe Veyrine. Nous sommes abasourdis par cette mauvaise foi et cet aplomb, qui s’expliquent sans doute par le contexte électoral difficile pour l’équipe municipale en place.»

 

Pour le candidat, ces projets ont été initiés par la précédente municipalité menée par Gabriel Lainé. « En 2005, alors que le Syndicat d’Agglomération Nouvelle (SAN) devenait la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise (CACP), Gabriel Lainé, alors maire de Jouy-le-Moutier, et son équipe commençaient à mener une réflexion sur deux grands projets, se souvient-il. L’un de ces projets concernait la création d’une nouvelle Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) sur le secteur Merisiers-Forboeufs mixant activités et logements. L’autre avait pour but la création d’un coeur de ville sur le secteur Hayette, Bruzacques, Eguerêts. »

 

Pour Jean-Christophe Veyrine, ces projets ne sont donc pas du ressort du socialiste Gilbert Marsac, qui a gagné la ville en 2008 : « Pendant 6 ans, l’équipe Marsac n’a rien fait d’autre que de s’approprier des projets existants et de les remanier – hélas – en les densifiant au détriment de la qualité (et tout cela à grand renfort de cabinets d’audit et d’urbanisme, payés avec nos deniers !). »