Jérôme Chartier, député UMP de Domont, et patron du parti de la majorité présidentielle dans le département, est sorti de son silence dans une interview accordée à L’Echo, le Régional. Dans cet entretien, il tire les conséquences de l’affaire Soumaré sur la politique locale. Le maire de Franconville, impliqué dans cette polémique, n’assumera donc plus la responsabilité de reconquérir le département aux prochaines cantonales de 2011. « C’est moi qui assumerait personnellement cette stratégie de reconquête » a précisé le député-maire de Domont à l’hebdomadaire.
« Nous avons eu une discussion à ce sujet et nous sommes convenus qu’il ne pouvait continuer à assumer la responsabilité que je lui avais confiée de reconquérir le département aux prochains élections cantonales de 2011. » Par cette phrase, Jérôme Chartier écarte définitivement Francis Delattre de sa mission de redonner le Conseil général à la droite. La raison : la polémique autour des propos de l’édile de Franconville sur Ali Soumaré puis autour des accusations portées à l’encontre de la tête de liste socialiste. Le patron de l’UMP indique à L’Echo, le Régional qu’il ne « sous-estime pas les effets » sur son parti, convient que l’UMP 95 en ressort avec « une image écornée ».
Il se dit également « surpris », « d’abord par la méthode » qu’il « ne cautionne pas » mais aussi par « les antécédents d’Ali Soumaré ». Par ailleurs, le communiqué d’Axel Poniatowski, réagissant aux accusations portées par les maires de Saint-Leu et Franconville et intitulé « la liste socialistes aux mains sales » de « mauvaise idée ».
Enfin le député-maire de Domont assure qu’il s’entretiendra bientôt avec le patron de la droite au Conseil général, Arnaud Bazin, pour évoquer le cas de l’UVO qui regroupe des élus UMP et des non-inscrits. Jérôme Chartier s’interroge notamment sur la confiance à accorder à des candidats sans partis. Une conséquence directe de l’attitude de Robert Daviot, conseiller général UVO non-inscrit, qui a permis le maintien du président socialiste à la tête du Conseil général en octobre dernier.
Vous pouvez retrouvez l’interview dans son intégralité dans l’édition de L’Echo, le Régional du 26 mars.
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Bien tardif ce désaveu
Et surtout non fondé sur des principes mais sur une simple raison d’efficacité électorale
Ce n’est pas comme cela que l’on revalorise la politique
Bientot le conseil général va crée un orphelina pour les décus de l’ump en val d’oise, au faite c’st combien de division l’ump en 95?
Y aurait-il qq chose d’autre à la clé ??? !!!!
Mon cher Jérome
Reconquête vous avez dit la reconquête ? il faudra certainement compter sur le val d’Oise avec
le mouvement de Villepin..
Bien à vous Christian
Je constate une chose : en 2004, le FN avait dépassé les 10% des votants, et il y avait un groupe FN au conseil régional.
Cette année, le FN passe juste sous la barre, et il est donc éliminé. Je ne suis pas sûr que nous aurions eu le même résultat si on avait laissé le parti d’extrême droite révéler le passé de M. Soumaré à notre place. Je suis même persuadé du contraire.
Les électeurs du FN ne sont pas des fachos, à l’exception d’une minorité, mais des citoyens qui en ont assez d’être abandonnés par leurs élus face aux problèmes de délinquance et de dégradation de l’environnement sociétal. Et il faut avouer que pendant des années, il n’y avait pas l’épaisseur d’un papier à cigarette entre la politique du PS et celle du RPR et de l’UDF dans ce domaine.
Il est bon que les journalistes de la radio, les juges et les politiques parlent franchement de temps en temps, (pour faire référence aux affaires en cours).
fut un temps où ce jeune et sémillant député était bien content de bénéficier du parrainage de Francis Delattre. Ingratitude de la politique politichienne !
Les écologistes cherchent le meilleur moyen de supplanter le PS, pour le remplacer, l’UMP cherche des partenaires soumis pour reprendre la main au Conseil Général du Val d’Oise, la stratégie politicienne s’active, en attendant la commission du Sénat vote la suspension du projet Arc Express qui avait pour but de créer des liaisons banlieue-banlieue en Ile de France.
Le jeu institutionnel politique en France est verrouillé, il est construit pour un affrontement destructeur » gauche » contre « droite », heureusement qu’il y a des élus courageux comme R.Daviot pour essayer de faire progresser ce système.
Selon le Président PS du Conseil Général du Val d’Oise « Les Valdoisiens ont su faire la différence entre la campagne de projet menée par Jean-Paul Huchon et la campagne de caniveau ourdie par une droite valdoisienne archaïque et déconnectée de la réalité. Si le taux de participation est aussi faible dans notre département, c’est certainement que nos concitoyens ont été profondément choqués par le ton de la campagne de l’UMP »
Donc, le député UMP de Domont, patron de l’UMP Val d’Oise, dans ses déclarations rejoint le président PS du Val d’Oise , en faisant le constat d’une droite valdoisienne archaïque et déconnectée de la réalité, le conseiller départemental de Domont a donc eu raison de se différencier de cette droite.
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