Déjà en partie opérationnelle, cette brigade verte va être composée d’anciens bénéficiaires du RSA. 

Douze agents vont constituer la brigade.

Élagage de haies, ramassage de déchets, ou entretien des fossés et chemins. Les missions confiées à la brigade verte doivent permettre de lutter contre l’insalubrité dans le Val-d’Oise. Cette initiative constitue « une force de déploiement rapide et souple, pour nettoyer les routes départementales, les forêts, et les débuts de dépôts sauvages », explique Alexandre Pueyo, conseiller départemental LR délégué au développement durable.

 

Sur les 4,7 M€ du budget départemental consacré à la protection de l’environnement et au soutien à l’agriculture en 2022, 90 000€ ont été débloqués pour assurer le lancement de cette brigade verte. Le recrutement et la formation du personnel ont été confiés au Centre pédagogique pour construire une vie active (CPCV) à la suite d’un appel à projets. 

 

« Remettre dans le rythme des personnes éloignées de l’emploi »

Au total, douze agents vont constituer cette brigade, tous des anciens allocataires du RSA parmi les quelque 30 000 que compte le département. Ces membres seront formés par un animateur pendant un an et répartis en deux équipes. L’une d’entre elles est entrée en fonction au début de ce mois d’avril et intervient actuellement sur les bords des routes de l’est du Val-d’Oise.  « L’objectif est aussi de remettre dans le rythme des personnes éloignées de l’emploi. (…) On a préféré passer par des gens qui sont actuellement au RSA pour leur donner l’assurance que l’un des métiers proposés est fait pour eux », précise Alexandre Pueyo.

 

En 2018, 130 contraventions de 3e et 5e classes avaient été dressées en zone gendarmerie face à des dépôts sauvages dans le Val-d’Oise. À celles-ci s’ajoutaient 23 ordonnances pénales délictuelles, soit quatre fois plus qu’en 2017. 

Le recrutement de la seconde équipe de la brigade verte doit se poursuivre au cours des deux prochains mois.