Déposé par 9 associations dont le collectif pour le Triangle de Gonesse, ce recours a été rejeté le 22 mars par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Les associations prévoient de faire appel.

« Les associations requérantes ne sont pas fondées à demander l’annulation de l’arrêté du préfet du Val-d’Oise ». Par ce jugement, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise à rejeté un recours déposé en 2018 par neuf associations dont le Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG) le 22 mars dernier, comme l’avait recommandé le rapporteur public. Les associations espéraient faire annuler le permis de construire de la gare du Triangle de Gonesse dont les travaux préparatoires ont débuté en septembre 2021.

 

Unique arrêt val-d’oisien prévu de la ligne 17 du Grand Paris Express, elle vise à desservir à partir de 2027, une zone d’activité de 110 hectares comprenant notamment une extension du marché de Rungis, une cité scolaire internationale et une administration centrale. Des projets dévoilés par Jean Castex en mai 2021, suite à l’abandon d’un plus vaste projet d’urbanisation de 280 hectares comprenant un méga complexe de commerces et loisirs nommé EuropaCity.

 

« On est sur un entêtement [de l’État]sur ce dossier, on sait que si on fait cette gare, tout le Triangle sera urbanisé. Nous allons mettre toute notre énergie pour éviter cette gare », réagit Bernard Loup, président du CPTG. Celui-ci est mobilisé depuis plusieurs années contre l’urbanisation du secteur et milite pour un projet agricole en circuit court nommé Carma.

 

Le président du CPTG annonce également que son collectif va interjeter appel d’ici la fin avril. D’autres procédures sont également en cours devant la justice administrative, notamment contre le schéma de cohérence territoriale de l’agglomération de Roissy (SCOT), la Zone agricole protégée de Gonesse/Roissy, mais aussi l’autorisation environnementale du projet, ou encore la ZAC du Triangle.