Ce jeudi 17 mars, le parquet de Paris a ouvert une enquête judiciaire à l’encontre de la députée val-d’oisienne pour des faits de harcèlement moral dans son ancien cabinet. Des accusations qui ont poussé Nathalie Elimas a démissionné de ses fonctions il y a une dizaine de jours.

Son ancien cabinet faisait l’objet d’une enquête administrative depuis près de trois mois. Et pour cause, des collaborateurs y ont signalé des faits de « harcèlement » et de « maltraitance ». Les conclusions de l’enquête ont ainsi été communiquées à la justice, il y a une semaine. Après étude, le parquet de Paris a annoncé se saisir de l’affaire et a ouvert une enquête judiciaire du chef de « harcèlement moral » à l’encontre de Nathalie Elimas, ce jeudi 17 mars. Les investigations ont été confiées à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) de la police judiciaire de Paris.
 
De son côté, l’élue démocrate a toujours nié ces accusations. Contrainte à quitter ses fonctions ministérielles au début du mois de mars, elle continue d’affirmer que le rapport de l’enquête administrative a été rédigé « à charge ». C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle avait déposé plainte au commissariat d’Enghien-les-Bains pour dénonciation calomnieuse. Une manière, a-t-elle confié, de « rétablir son honneur ».