Visée par une enquête administrative concernant des faits de harcèlement dans son cabinet, l’ancienne députée du Val-d’Oise a quitté le ministère de l’Éducation nationale.

« Ce fut un honneur et une fierté de servir aux côtés du Premier ministre ». C’est par ces mots que la marcheuse Nathalie Elimas confirme sa démission du gouvernement ce lundi 7 mars. En poste au ministère de l’Éducation nationale depuis un an et huit mois en tant que secrétaire d’État, l’ancienne adjointe au maire de Margency est accusée pour « harcèlement » et « maltraitance » par des collaborateurs. Son cabinet ministériel fait l’objet d’une enquête administrative, une affaire révélée par des sources anonymes à l’AFP en janvier dernier.

Niant en bloc les accusations dont elle est l’objet, Nathalie Elimas se considère comme « désormais libre ». Après avoir œuvré au gouvernement pour l’éducation prioritaire en n’ayant « qu’une seule boussole : l’égalité des chances », l’élue compte aujourd’hui se « défendre » et « répondre à ces attaques d’une violence inouïe ». Originellement députée de la sixième circonscription (Enghien-les-Bains, Saint-Gratien, Sannois et Soisy-sous-Montmorency), elle va retrouver son siège à l’Assemblée nationale, gardé jusqu’à présent par son binôme David Corceiro.