Des sources anonymes ont révélé à l’AFP des faits de « harcèlements et de maltraitance » dans le cabinet de Nathalie Elimas. Il fait l’objet d’une enquête administrative depuis le début du mois de janvier.

« Ce sont des fuites extrêmement malveillantes pour me déstabiliser », a martelé la secrétaire d’État chargée de l’éducation prioritaire, Nathalie Elimas, au micro de Radio J ce lundi matin. Et pour cause, ce week-end, des sources anonymes ont contacté l’AFP pour lui faire part de faits de « harcèlements et de maltraitance », ainsi que de nombreux « arrêts maladie et départs » chez les collaborateurs de l’ancienne députée du Val-d’Oise. En poste au gouvernement depuis juillet 2020, cette dernière confirme que son cabinet ministériel fait l’objet d’une enquête administrative, et non d’une enquête judiciaire a-t-elle insisté, « pour observer le fonctionnement des ressources humaines ».
 
Son cabinet a précisé à l’AFP que cet audit doit « faire la lumière sur d’éventuelles difficultés liées aux relations de travail ». Tout en affirmant qu’il y a eu des mouvements et que la collaboration peut parfois dysfonctionner, Nathalie Elimas souligne que la charge de travail est très dense dans son milieu. Pour cela, « tous les membres de mon cabinet ont été entendus et il y aura un rapport qui sera rendu dans quelques semaines », a-t-elle indiqué à Radio J. Celui-ci n’a pas vocation à être rendu public.