D’ici à 2025, la municipalité cergyssoise souhaite qu’au moins 50 % des aliments composant les repas scolaires soient issus de l’agriculture biologique. Une initiative qui satisfait les parents d’élèves.

« L’écologie est aussi une question sociale », considère Jean-Paul Jeandon, maire (PS) de Cergy. Pour cette nouvelle année, la ville a décidé de prendre de nouvelles mesures dans les cantines scolaires, afin de « garantir un repas complet et sain à tous les enfants ». L’objectif est que d’ici à 2025, la moitié des aliments utilisés dans la confection des repas soient issus de l’agriculture biologique. Pour l’instant, 25 % des denrées le sont déjà. Une mesure qui concerne les cantines des crèches collectives, des écoles et des accueils de loisirs (ALSH).
 
En attendant de proposer plus de bio dans les assiettes, l’ex ville nouvelle a déjà supprimé l’usage du plastique dans l’ensemble des restaurants scolaires depuis le 3 janvier, « avec la mise en place de barquettes biodégradables pour les plats chauds et froids », communique la municipalité. L’adjoint au maire délégué au périscolaire, Denis Février, précise que des négociations sont en cours pour que l’agglomération de Cergy-Pontoise récupère, trie et traite ces nouvelles barquettes.
 

« La municipalité a été à l’écoute des parents d’élèves »

Enfin, à partir du mois de mars, un repas sur trois servis au sein des centres de loisirs de la ville seront au minimum à 60 % locaux et issus de circuits courts. « Si nous prenons l’exemple de la viande, nous n’en trouvons pas sur notre territoire. Par contre, les fruits et les légumes peuvent directement provenir du Vexin », explique l’adjoint socialiste. Une fierté pour ce dernier qui souhaite notamment que soient organisées des animations en lien avec la production locale, au sein desquelles « des agriculteurs pourraient venir parler de leur métier et de leurs produits aux enfants ».
 
« La municipalité a été à l’écoute des parents d’élèves », considère Khadidja Amrani, présidente de l’association indépendante de parents d’élèves de Cergy-Pontoise (AIPE). D’après cette dernière, cela fait des années que ce sujet est sur la table. « Nous avons initié un certain nombre de concertations auxquelles les parents d’élèves participent à la création des menus scolaires. Il y avait cette volonté commune d’aller vers le bio et les circuits-courts », révèle Denis Février.