Cette enveloppe doit permettre de financer des rénovations de salles, ou des logements de fonction ainsi que des mises en conformité électrique ou incendie.

Des moyens plus importants pour la rénovation et l’entretien des collèges, c’est ce qu’a présenté le 17 janvier la majorité UVO du conseil départemental. Initialement de 14 M€, puis relevée à 20 M€ en 2019, cette enveloppe passe à 24,8 M€ pour l’année 2020.

 

« Par rapport au budget de l’année dernière c’est +10 M€, soit +77% d’augmentation », explique Véronique Pélissier vice-présidente (LR) déléguée à la vie universitaire. « Si on fait ça c’est parce que depuis 5 ans le département a pris l’équivalent d’une ville de Franconville en plus, soit 35 000 habitants supplémentaires », ajoute l’élue.

 

Cinq types de travaux concernés

Cette enveloppe se destine à des remises en état (à près de 8,5 M€), des travaux d’amélioration (5,5 M€), des travaux de mise en conformité et sécurité incendie (2,6 M€), des travaux de demi-pension (1,4 M€) ou encore des travaux dans les logements de fonction (860 500 €).

 

Cent huit des cent onze collèges sont concernés par ces travaux. Le département prévoit notamment des désamiantages au collège du Moulin à vent à Cergy ou encore Gabriel Péri à Bezons, des rénovations de salles comme à Henri Wallon (Bezons) ou Pablo Picasso (Garges-lès-Gonesse), mais également de cour de récréation comme aux Touleuses (Cergy).

 

« Ne rentre pas dans ces travaux de maintenance, les restructurations, agrandissement et les constructions de collèges qui font partie du budget d’investissement », précise Virginie Tinland vice-présidente (LR) déléguée à l’éducation.

 

Un observatoire de la démographie

Le conseil départemental annonce également la mise en place d’un observatoire de la démographie. Il doit associer ses services, ceux de l’Inspection académique, et l’Union des maires du Val-d’Oise, pour représenter les communes.

 

« Notre démarche sur les collèges est compliquée. Elle prend des mois et des mois, on travaille avec des cabinets extérieurs, sur la démographie d’une façon très pointue », explique Virginie Tinland. « Le but c’est d’expliquer qu’avant de construire un collège il y a parfois d’autres choses à mettre en place, comme retravailler la sectorisation. […] On peut utiliser les collèges des villes voisines il faut aussi expliquer qu’on travaille sur un horizon de 30 ans ».