Le Val-d’Oise qui compte un peu plus de 900 kilomètres de pistes cyclables ambitionne de développer l’usage de ce moyen de transport.

Son utilisation est en progression. Avec une augmentation de 30% entre 2010 et 2018, le vélo à le vent en poupe en Île-de-France. Une tendance que souhaite également encourager le conseil départemental du Val-d’Oise, avec l’adoption récente d’un plan vélo. D’une enveloppe de 5 M€ pour 2020, il vient s’ajouter à une autre mesure prise en octobre 2019 par le département.

 

« L’idée est d’accompagner, d’impulser une dynamique d’utilisation du vélo. Pas seulement pour du loisir. Il s’agit de faire en sorte que le vélo puisse être un mode de déplacement du quotidien », explique Philippe Rouleau, vice-président (LR) du conseil départemental délégué aux transports.

 

Pour cela, ce plan veut créer « une action cohérente à l’échelle du Val-d’Oise en assurant la complémentarité des projets des territoires [villes, communautés de communes et département, ndlr] ».

 

De nouveaux axes et équipements

Actuellement de 914 kilomètres, le réseau cyclable val-d’oisien devrait donc se développer pour offrir un meilleur maillage du territoire. Cette année 2020 va d’ailleurs voir inaugurée un axe de cyclotourisme nommé « Seine à vélo » entre la capitale et la ville du Havre.

 

Plusieurs axes structurants ont également été identifiés par le conseil départemental comme étant à développer.

Magny-en-Vexin / Cergy, Magny-en-Vexin / Chars / Marines, Magny-en-Vexin / Mantes-la-Jolie, Cergy / Marines, Cergy / Marines, Attainville / Epinay-Villetaneuse, Argenteuil / La Défense, Marines / L’Isle-Adam, Survillers / Roissy Pôle, Enghien-les-Bains / Saint-Denis ou encore Beaumont-sur-Oise / Persan / Chambly.

En jaune, les tracés des liaisons « à développer », selon le département du Val-d’Oise. Infographie : vià95.

Plus de services

Le département prévoit le développement d’équipements liés aux vélos comme « le stationnement aux abords des équipements de transports (gares ferroviaires et routières, aires de covoiturages), établissements d’enseignement ». Sur ce point, 84 des 111 collèges publics du Val-d’Oise peuvent accueillir des vélos. Un chiffre « insuffisant » selon les élus, qui veulent le voir progresser.

 

À cela doivent s’ajouter « des endroits où il est possible de réparer des vélos, car il n’en a pas suffisamment dans le Val-d’Oise », explique Philippe Rouleau. Le département souhaite également la mise en place de services de location pour notamment permettre de faciliter l’accès aux vélos à assistance électrique.