Ce dispositif de sécurité routière doit permettre d’empêcher aux conducteurs ayant consommé de l’alcool de prendre la route.

C’est une alternative à la sanction désormais proposée aux conducteurs en situation d’alcoolémie. Après avoir été expérimenté dans sept départements l’année dernière, l’éthylotest anti-démarrage (EAD) est désormais proposé sur tout le territoire français et depuis le 11 octobre dernier dans le Val-d’Oise.

 

Ce dispositif consiste à mesurer le taux d’alcool expiré par un conducteur, au moment du démarrage d’un véhicule. Si celui-ci est supérieur à 0,1 mg/l d’air expiré, le véhicule ne pourra démarrer. Un outil « particulièrement adapté pour ceux qui utilisent quotidiennement leur véhicule, notamment pour se rendre au travail ou dans le cadre de leur activité professionnelle », explique la préfecture du Val-d’Oise.

 

Applicable à certains conducteurs

La conduite d’un véhicule équipé d’un EAD pourra être imposée par le préfet aux contrevenants dont le taux d’alcoolémie est supérieur à 0,43 mg/l d’air expiré, soit l’équivalent de deux verres de vin.

 

Plusieurs exclusions sont cependant prévues, notamment pour les conducteurs récidivistes, si leur taux d’alcoolémie dépasse 0,90 mg/l d’air expiré. Les titulaires du permis probatoire, d’un permis étranger, les non résidents en France, ou encore ceux refusant de se soumettre à un contrôle seront également exclus.

 

Dispositif à la charge du conducteur

La mise en place de l’EAD doit être effectuée par un garage agréé. Pour l’heure, un seul l’est dans le Val-d’Oise. Celui-ci est situé à Villeron.

 

Par ailleurs, « les frais d’installation et de fonctionnement de l’éthylotest anti-démarrage sont à la charge du conducteur », explique la Préfecture du Val-d’Oise. Concrètement, il faudra donc débourser 1 300€ pour l’achat et l’installation, ou bien 100€ par mois pour ceux optant pour une location d’un EAD.