Le baccalauréat débute ce lundi par la traditionnelle épreuve de philosophie. Mais une incertitude plane sur le bon déroulement de cette première journée d’épreuves suite à un appel de plusieurs syndicats d’enseignants à faire grève.

Le baccalauréat version 2019 va se dérouler dans 41 centres d’examen val-d’oisiens. Ce ne sont pas moins de 14 061 lycéens, dont 7 190 en filière générale (L, ES, S), 3 439 pour la filière technologique et 3 432 pour la filière professionnelle, qui plancheront toute la semaine sur différentes épreuves.

 

Comme à l’accoutumée, les candidats au bac général et technologique commenceront dès 8 heures ce lundi, avec l’épreuve de philosophie. De leur côté, les élèves de première s’attèleront l’après-midi à l’épreuve de français.

 

Des effectifs supplémentaires pour pallier d’éventuelles absences

Toutefois, cette première journée du baccalauréat pourrait bien être marquée par un important mouvement de grève. En effet, plusieurs syndicats d’enseignants (SNES-FSU, premier syndicat dans le secondaire, la CGT, SUD-Education, le SNALC et les Stylos Rouges…) ont appelé à la mobilisation contre la surveillance des examens. Ils souhaitent faire entendre leur voix et leur mécontentement au sujet de la réforme du bac, prévue pour 2021.

 

Selon l’inspection académique du Val-d’Oise, « il y a des enseignants qui feront grève », malgré la convocation dont ils font l’objet. Pour parer à toute éventualité et éviter un bouleversement trop important, le ministère de l’Éducation nationale a renforcé son dispositif en vue des épreuves. « Du personnel supplémentaire a été appelé en renfort », rassure le rectorat de Versailles.

 

La dernière menace similaire sur le baccalauréat remonte à 2003 pour protester contre la réforme Luc Ferry.