La mise en service du Charles-de-Gaulle Express sera finalement repoussée à 2025, un an après les Jeux olympiques.

Élisabeth Borne, la ministre des Transports, a annoncé ce mercredi la décision du gouvernement de reporter d’un an la mise en route du Charles-de-Gaulle Express, qui doit relier Paris à l’aéroport de Roissy. Prévu à l’origine pour les JO 2024, le CDG Express suscitait de nombreuses controverses. Le préfet de région avait récemment proposé deux scénarios pour la construction de ce projet.

 

Un premier scénario prévoyait une accélération des travaux pour être prêt pour les JO de 2024, mais avec un fort impact sur les voyageurs franciliens. Finalement, le gouvernement s’est rallié au second scénario défendu par les élus locaux et la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, pour privilégier une moindre gêne des voyageurs des lignes du quotidien, mais avec une mise en service retardée à fin 2025. 

 

Le choix de la ministre est qualifié de « raisonnable » par Valérie Pécresse, qui reste également « vigilante » sur : « la sanctuarisation des transports du quotidien aux heures de pointe, la limitation au maximum des interruptions de circulation en début de soirée et le week-end, la réalisation prioritaire des travaux de rénovation et de modernisation du RER B, et les conditions d’indemnisation des voyageurs par SNCF Réseau et ADP ».

 

Le trajet du Charles-de-Gaulle Express entre Paris et Roissy devrait durer une vingtaine de minutes et coûter 24 €.