Mesure souhaitée par le président Emmanuel Macron, le Service national universel (SNU) prend forme. Les jeunes souhaitant participer à l’expérimentation qui doit se tenir l’été prochain dans 13 départements dont le Val-d’Oise, peuvent dès à présent transmettre leur candidature. 

L’appel au volontariat est lancé. Depuis le 4 mars, les jeunes val-d’oisiens de 15 et 16 ans peuvent envoyer leurs candidatures pour le service national universel. Pour cela, une boîte mail (pref-candidature-snu@val-doise.gouv.fr) et un site Internet (www.jeunes.gouv.fr/SNU) sont ouverts.

 

Deux phases de 15 jours

Pour sa phase expérimentale, le service national universel ambitionne d’atteindre 2000 à 3000 jeunes sur les 13 départements pilotes. Ils seront affectés « en internat, week-end compris, hors de leur département de résidence » entre le 16 et le 28 juin prochain. Au programme : des modules collectifs sur des thématiques comme la défense et la sécurité nationale, les premiers secours ou encore le code de la route, ainsi que des modules individuels pour évaluer les fondamentaux en français ou encore les compétences, notamment numériques.

 

Une seconde phase du service national universel se tiendra entre juillet 2019 et juin 2020. D’une durée de deux semaines, elle consistera à réaliser une « mission d’intérêt général auprès d’associations, de collectivités territoriales, d’institution ou d’organismes publics ». Le SNU pourra déboucher sur un engagement facultatif de trois mois à un an dans des domaines comme « la défense, la sécurité, l’accompagnement des personnes, la préservation du patrimoine, l’environnement ».

 

Généralisation en 2022-2023

Basé sur le volontariat, le SNU doit par la suite devenir obligatoire pour l’ensemble des Français et des Françaises âgés de 16 ans. Invité d’Europe 1 le 25 février dernier, Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, estimait que « si en 2022-2023 on pouvait avoir la généralisation [du service national universel, ndlr], ce serait bien ». La mesure devrait ainsi concerner près de 800 000 jeunes et permettre de pallier le « manque de moments de cohésion, de mixité, de cohésion sociale et territoriale » au sein de la jeunesse, selon le ministère de l’Éducation nationale.