Thibault Humbert, maire (LR) d’Eragny-sur-Oise a adressé un courrier à Michel Cadot, Préfet de la région pour lui demander l’expertise de la direction des routes en vue d’une couverture partielle de la RN184.

Cet axe routier qui relie l’Isle-Adam à Saint-Germain-en-Laye en passant par l’agglomération de Cergy-Pontoise et Conflans-Saint-Honorine, coupe la ville d’Eragny-sur-Oise en deux. Pire, il est une « source de nuisances » selon les mots employés par l’élu dans son courrier. « Rejets de particules », « bruits intempestifs », « dégradations » rapides des voiries parallèles, … autant de conséquences d’une circulation dense, aggravées par une succession de 5 carrefours à feux tricolores.

 

De quoi pousser le maire à réclamer dans ce courrier daté du 12 novembre dernier, « l’expertise de la direction des routes d’Île-de-France » en vue d’une couverture partielle de l’axe routier, autrement dit un enfouissement, « à l’instar du projet de couverture de la RN10 engagé sur la ville de Trappes » (un projet à 100 M d’€, ndlr). Une solution qui selon lui permettrait une « fluidification du trafic routier local [et]  une réduction de la pollution », un « franchissement facilité de la route nationale », une incitation à « utiliser des modes de déplacement doux » et une « suppression des zones accidentogènes ».

 

Un scénario a d’ailleurs été étudié par une association éragnienne, dans le cadre d’un comité de pilotage. S’il ne s’agit en rien d’un projet définitif, il comprend la mise en place d’une section en dénivelé sur 1600 mètres recouverte de dalles, afin de supprimer les 5 carrefours et rétablir un flux continu sur la RN184. La couverture d’autres sections est également proposée, notamment au niveau du groupe scolaire Pablo Néruda. Mais le coût de ce projet n’est pour l’heure pas chiffré et ne pourra voir le jour sans le soutien de la direction des routes placée sous l’autorité du Préfet de région, chose que souhaite obtenir Thibault Humbert avec ce courrier.