L’Association de défense contre les nuisances aériennes (Advocnar) a déposé un nouveau recours aux côtés de 77 autres requérants afin de contraindre le gouvernement à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air.

Dans sa décision datée du 12 juillet dernier, le conseil d’Etat, saisit par l’association Les amis de la terre France, demandait au gouvernement « de prendre toutes les mesures nécessaires pour que soit élaboré et mis en œuvre, (…) un plan relatif à la qualité de l’air permettant de ramener les concentrations en dioxyde d’azote et en particules fines PM10 sous les valeurs limites (…) dans le délai le plus court possible ». Treize régions de France sont concernées par la mise en place de ces mesures urgentes pour améliorer la qualité de l’air avec parmi elles, l’Ile-de-France.

 

« Ce dernier [le gouvernement, ndlr]s’est contenté d’envoyer à la Commission Européenne des feuilles de route sans aucune mesure d’urgence », regrette l’Advocnar. L’association s’est donc associée à 77 autres requérants pour déposer un nouveau recours afin de contraindre le gouvernement à respecter la décision de la plus haute juridiction de l’Etat.

 

« Nous attendons maintenant des mesures fortes et efficaces de la part de tous les secteurs polluants, et particulièrement celui du transport aérien, qui bénéficie de façon inexplicable de la complicité des pouvoirs publics afin d’échapper à toute contrainte, alors qu’il est de très loin le plus polluant des moyens de transport », dénonce l’association. Selon cette dernière, « le trafic aérien en Ile-de-France représente 7% des émissions d’oxydes d’azote de cette région ».

Les douze autres régions concernées par la mise en place de mesures urgentes : ZUR Rhône-Alpes, Marseille Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Toulon Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Nice Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Saint-Etienne Rhône-Alpes, Grenoble Rhône-Alpes, Lyon Rhône-Alpes, Strasbourg Alsace, Montpellier Languedoc-Roussillon, ZUR Champagne-Ardenne et Toulouse Midi-Pyrénées et ZUR Martinique.