Les sept départements d’Ile-de-France renouvellent leur opposition à la privatisation du groupe ADP souhaitée par le gouvernement. Pour eux le projet traduit « avant tout le souci de l’Exécutif de récupérer quelques milliards d’euros au détriment d’une vision stratégique de l’intérêt du pays et de la population ».

Bien qu’opposés à la privatisation d’Aéroports de Paris, les sept départements d’Ile-de-France considèrent néanmoins que l’éventuelle évolution du statut d’ADP « ne peut être envisagée sans l’examen approfondi d’une série d’enjeux cruciaux pour l’Ile-de-France » tels que des enjeux économique et environnementaux.

 

Les présidents des départements, demandent au gouvernement « d’associer les grandes collectivités d’Ile-de-France – comme c’est d’ailleurs le cas pour les aéroports de province – à toute solution d’évolution de l’actionnariat du groupe Aéroports de Paris ». Par ailleurs, ces derniers craignent que le projet du gouvernement n’ait pour seul but de « récupérer quelques milliards d’euros au détriment d’une vision stratégique de l’intérêt du pays et de la population ».

 

Pour rappel, le groupe ADP, regroupe Paris-Orly, Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-le-Bourget. C’est le deuxième groupe aéroportuaire européen après British Airports au nombre de passagers. L’Etat français possède 50,6% des actions du groupe et envisage de vendre la totalité de ses parts.