Après 72 jours de blocage, un accord à été trouvé chez l’imprimeur SEGO-IDF. L’occupation de l’usine tabernacienne par ses salariés, entamée après sa mise en liquidation judiciaire, le 21 mars dernier s’est achevée vendredi dernier.

L’usine SEGO-IDF n’est plus occupée par ses salariés depuis vendredi dernier. Un accord a été trouvé il y a 15 jours entre la direction et les salariés, trois mois après la mise en liquidation judiciaire de l’imprimerie victime d’une conjonction d’événements malheureux.

« Tout le monde est soulagé » se réjouit Marc Leroy, ex-directeur général de l’usine. Sentiment partagé du côté des salariés. « C’est tout de même une fin heureuse », avance Gilles Dumontier, délégué syndical Force Ouvrière au sein de l’entreprise. Cause de ce blocage, des « négociations difficiles », en raison d’une indemnisation qui ne satisfaisait pas les salariés. Si l’indemnisation des salariés fait l’objet d’une clause de confidentialité, Gilles Dumontier estime que les salariés sont « arrivés à une somme acceptable » par rapport « à ce qui était proposé au départ ».

Reste maintenant aux 67 salariés de SEGO à tourner la page. « Pour la suite, certains ont des pistes, des formations notamment, en ce qui me concerne je dois faire un bilan de compétence prochainement », explique Gilles Dumontier. Le travail du liquidateur judiciaire doit maintenant reprendre et l’usine devrait être vidée de ses équipements dans les prochaines semaines, fait savoir la direction.