L’école nationale des professions de l’automobile est installée à Argenteuil depuis 1948. Près de 23 000 jeunes y sont ainsi sortis diplômés.

Arriver à fêter ses 70 ans, c’est déjà bien, mais y arriver avec succès, c’est encore mieux. A travers 21 formations allant du CAP au diplôme d’ingénieur, le Garac forme les jeunes dans les filières technologiques comme tertiaires, que ce soit en automobile, en moto ou en poids-lourds. Et la formation tient la route. Le taux de réussite est très bon, avec 97% de réussite aux examens du lycée et 95% au Centre de formation d’apprentis (CFA). Dans les deux niveaux, le taux d’insertion professionnelle est de 96%.

Cette année, ils sont 1 270 étudiants, avec une partie sous le statut de scolaire et une partie en apprentissage. Environ 23 000 élèves ont été formés dans le Lycée des Métiers de la vente et de l’après-vente auto, moto et véhicule industriel, et au CFA de l’Automobile et du véhicule industriel. Les dirigeants du Garac entendent bien gonfler ces chiffres, en passant à environ 1500 élèves par an.

 

Depuis 70 ans, les métiers de l’automobile ont évolué, les formations aussi. Le Garac sait s’adapter : un atelier connecté est ainsi en cours de projet. Autre chantier, et pas des moindres, l’ouverture d’une annexe à Guyancourt (Yvelines) pour y transférer les formations d’ingénieur (Bac + 5) et le certificat de qualification professionnelle (CQP) réceptionnaire après-vente (Bac + 3). Une extension du site d’Argenteuil est également prévue.

 

Le Garac aimerait également plus de diversité dans le profil de ses élèves. Chaque année, les filiaires accueillent des curieuses, le temps d’une matinée, pour un atelier. Aujourd’hui, elles sont 45 jeunes filles à suivre les formations proposées par l’école. La structure voudrait arriver à une soixantaine.