En 2017, les conditions de circulations se sont détériorées en Ile-de-France selon une étude publiée par le Journal du dimanche.

L’étude signée du site d’information routière V-Traffic, relayée par le JDD, se base sur des données anonymes issues de véhicules équipées de GPS qui circulent en Ile-de-France. L’une des données de cette étude est le taux de congestion qui correspond à la part du trajet soumis à l’embouteillage. Ce dernier, en 2017 est en augmentation. En effet, sur les 836 kilomètres du réseau francilien, 222 sont sujets aux embouteillages pendant les heures de pointes.

 

Autre exemple montrant la dégradation du trafic routier dans la région francilienne : l’autoroute A3. Cet axe est le plus perturbé, selon cette étude. Sur un trajet de trente minutes réalisé dans des conditions normales, le taux de temps perdu serait passé de 83% à 100% en 2017.

 

Toujours selon la même étude, le jeudi est le jour le plus embouteillé de la semaine. En moyenne, ce sont 132 kilomètres de bouchons ce jour-là sur le réseau francilien contre 122 l’année précédente. Par ailleurs, la journée record du 21 décembre qui avait engendré 562 kilomètres de bouchons uniquement au sein de la région Ile-de-France était un jeudi.

 

Plusieurs explications à ce phénomène

Pour comprendre cette dégradation, l’étude met en avant plusieurs raisons. La première, c’est la centralisation des emplois sur Paris alors que la plupart des logements se situe au contraire en périphérie de la capitale. Autre explication, les transports en commun, souvent bondés ou bien lorsque le trafic est perturbé comme lors des périodes de grèves. L’année 2017 est marquée par l’augmentation de voiries affectées par les chantiers, de jour comme de nuit. Des travaux supplémentaires qui engendrent forcément des perturbations routières.