Dix caméras viennent d’être installées dans la ville. Dix autres viendront compléter le dispositif d’ici l’été. Les images seront visionnées à partir du Centre de supervision urbain (CSU), aménagé dans le nouveau poste de police municipale.

Comme de nombreuses villes, Eragny-sur-Oise opte donc pour la vidéosurveillance. Dix premières caméras ont donc été installées dans le quartier de La Challe, celui de la gare, dans le cheminement entre les deux, puis dans le secteur des Dix Arpents. Une seconde série de dix caméras viendra compléter le dispositif cet été. Ces dernières seront cette fois principalement disposées aux entrées de ville.

 

Deux opérateurs et un superviseur vont être chargés de visionner les images à partir du Centre de supervision urbain (CSU), implanté dans les locaux flambants neufs du poste de police municipale. Ces derniers viennent s’ajouter aux 16 agents (policiers municipaux, chef de brigade, ASVP…) déjà en place. Toujours dans le quartier de La Challe, le poste de police municipale se situe désormais dans une partie des anciens bureaux de La Poste, rue Salvador Allende.

 

Convaincu de l’utilité d’un tel dispositif, Thibault Humbert, maire LR de la commune, espère bien agir contre le trafic de stupéfiants, les squats dans les halls d’immeubles ou encore « les rodéos en moto, un fléau pour de nombreuses communes ». « Le 16 février dernier, un jeune non casqué en motocross a eu un grave accident. Il s’est produit aux heures de sorties de classes. Son pronostic vital était engagé, heureusement il est aujourd’hui sorti d’affaire », relate sur un ton grave l’édile.

 

Le coût de ce dispositif de sécurité s’élève à 1 M€, financé à hauteur de 350 000 € par le département, la Région Île-de-France et l’État.