Le référent départemental La République en marche (LREM) du Val d’Oise, Mohamed Saou, a annoncé sa démission le week-end dernier. Pour autant, il ne s’agit ni d’un départ définitif ni d’une pause pour ce professeur d’histoire-géographie. Il affirme même qu’il pourrait prochainement intégrer les instances nationales du parti.

Saou

« Je ne suis jamais parti en réalité. », Mohamed Saou

Fatigué et constamment sollicité, il avait envie de prendre du temps pour lui. Mohamed Saou « a pris tout le monde de court », vendredi 16 février, lors d’une réunion des animateurs LREM du département. Sa démission à la tête de la fédération est un « choix tout à fait personnel », bien que son poste devait courir jusqu’en octobre 2020. Aujourd’hui, il pense sa mission de « monter le mouvement sur le département… accomplie. »

 

S’il affirme vouloir « rester marcheur », le parcours du militant avait pourtant connu quelques remous ces derniers temps. En avril, il avait été mis en retrait du mouvement suite à une polémique, puis blanchi, avant de revenir à la tête de LREM 95 le 6 octobre dernier [voir article]. Il le répète aujourd’hui, il n’est jamais parti du mouvement en réalité, ayant travaillé dans « l’ombre ». Il tient également à préciser : « S’il y avait eu le moindre souci, je n’aurai pas été remis dans le parti. »

 

Marcher jusqu’aux instances nationales

Ce que va faire Mohamed Saou à présent ? Le professeur d’histoire-géographie en collège et chargé de cours à l’université de Saint-Denis veut se « libérer un peu de temps. » Si on peut le deviner par son compte Twitter, où il explique qu’« au-delà de la politique, [il]parle aussi de sport, surtout de l’OM », le Goussainvillois ne compte pas s’arrêter là et continue d’être adhérent à La République en marche. Il a désormais « l’ambition de monter dans les instances nationales », une promotion qu’il affirme imminente. Même épuisé, Mohamed Saou est bien décidé à poursuivre sa marche.