Dans le cadre du festival théâtral du Val d’Oise, les Studios du Val d’Argenteuil propose le spectacle « Frontières » le mercredi 22 novembre à 15h pour les enfants à partir de 8 ans.

Frontières crédit Les RémouleursAlors que les médias célèbrent les héros modernes, sportifs, navigateurs ou stars de cinéma, nous croisons chaque jour sans les voir des aventuriers d’une autre trempe. Ulysses anonymes et désargentés quitraversent murs et barbelés, bravent tempêtes ou traquenards, éprouvent soif et attente, dans le but de trouver une meilleure place dans ce monde. Ce spectacle de théâtre d’ombres, de miroirs et de percussions, entraîne le spectateur dans un univers magique qui laisse libre cours à l’imagination. Les images et l’ambiance musicale ont remplacé les mots, et précisent peu à peu le parcours. Les rêves d’ailleurs s’exaucent-ils dans un monde qui se protège de plus en plus contre lui-même ?

 

A l’issue de la représentation, bord de scène avec les équipes artistiques. La compagnie « Les Rémouleurs » existe depuis 1983 et est reconnue comme l’une des plus innovantes dans le domaine de la marionnette, du théâtre d’ombres et de projections d’images en France. Venue du théâtre de rue, elle aime jouer dans les théâtres, bien sûr, mais également dans des lieux moins attendus tels que les bars, les cours de fermes, les places de villages, les églises… Elle y touche un public très large, ordinairement éloigné des salles obscures. Les Rémouleurs explorent en permanence de nouveaux territoires dans le domaine de la projection d’images et de la représentation scénique. Ils construisent pour eux-mêmes mais également pour d’autres compagnies. Ils s’associent régulièrement avec des compositeurs et des ensembles de musique de chambre, la musique étant toujours à la source de leurs créations. Depuis 2017, la compagnie est en résidence territoriale à Argenteuil.

 

Pour la compagnie : « Ce spectacle imaginé en 2011, lors d’une résidence de travail en Asie du Sud-Est et créé en 2014 à Jakarta, est le fruit d’une longue maturation et du désir pressant de réagir à ce qui se passe sous nos yeux. Nous avons cherché la matière commune à ces histoires de migrants, décontextualisé le récit, travaillé à une épure en s’inspirant de contes traditionnels pour leur capacité à parler de la réalité avec le recul de la métaphore et les outils du merveilleux. Nous l’avons voulu sans paroles afin qu’il soit accessible à tous, sans barrière de langue, d’âge, d’origine sociale ou raciale. »