Répondant à l’inquiétude de parents d’élèves des écoles maternelles et primaires d’Ermont concernant les nouvelles modalités d’accueil des enfants dans les structures périscolaires, le maire de la commune, Hugues Portelli, assure que « personne ne sera laissé à la rue ».

C’est une mesure qui ne fait pas l’unanimité. En raison du retour des écoles primaires et maternelles d’Ermont à la semaine de 4 jours, la municipalité a instauré de nouvelles règles relatives à l’accueil des élèves dans les structures périscolaires. A partir du 15 octobre prochain, les parents d’enfants scolarisés dans la commune devront en effet obligatoirement inscrire leur enfant avant le 15 de chaque mois dans l’un des centres, via un portail dédié sur internet. Sans quoi l’accès leur sera désormais refusé. Jusqu’ici,  il était possible d’inscrire son enfant en retard, moyennant une majoration.

 

Cette décision a suscité l’inquiétude des associations de parents d’élèves de plusieurs écoles de la ville. Elle dénoncent le fait que les parents soient désormais obligés de connaître à l’avance leur planning pour être certain de pouvoir ou non récupérer leur enfant. Des familles qui ont appris la nouvelle le jour de la rentrée scolaire. « Il y a eu un problème de communication concernant le changement de procédure », se désole Nicolas Didon, représentant FCPE de l’école Pasteur. Autre problème, le portail sensé permettre l’inscription dans les accueils de loisirs a été victime d’un problème informatique, renforçant encore un peu plus l’incompréhension des habitants qui ont tenté de se connecter pour obtenir une place dans l’un des centres d’accueil dès l’annonce du nouveau système.

 

« Personne ne sera laissé à la rue », Hugues Portelli

 

Conséquence, une pétition a été lancée début septembre. Elle atteint aujourd’hui 840 signatures. La crainte des parents, que les enfants se retrouvent sans solution d’accueil. Ils ont ainsi décidé d’écrire au maire afin de faire part de leurs appréhensions. « Nous souhaitons discuter directement avec la mairie afin de faire remonter l’émotion qu’a causé cette annonce », assure Nicolas Didon.

 

Du côté de la mairie, on justifie cette nouvelle organisation, en tentant au passage de rassurer les familles. « Personne ne sera laissé à la rue », clarifie Hugues Portelli. L’édile insiste cependant sur la nécessité d’instaurer un système plus contraignant que l’année passée. « Il s’agit d’un problème d’habilitation à accueillir un certain nombre d’élèves », précise-t-il. « Avant de revenir à la semaine de quatre jours, la préfecture nous autorisait à dépasser les quotas d’accueil. Désormais, cela n’est plus possible ». L’élu, qui reconnait un « cafouillage » en ce début d’année scolaire, assure en outre que les enfants pourront être accueillis dans d’autres centres de loisirs de la ville pour éviter la saturation des différentes infrastructures. « Nous avons une demi-douzaine de centres, dont certains sont proches les uns des autres », conclut-il.