Député PS sortant de la 9e circonscription du Val d’Oise, Jean-Pierre Blazy ne sera pas candidat à sa succession. Le maire de Gonesse considère cependant qu’un rassemblement de la Gauche dès le premier tour de l’élection législative « est la condition indispensable pour une victoire possible le 18 juin prochain ».
L’élu, qui ne défendra pas son mandat en raison de la loi sur le non cumul des mandats, assure que « les candidats de gauche peuvent être éliminés dès le premier tour comme ils l’ont été le 23 avril à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle ». Alors que Jean-Luc Mélenchon a réalisé un excellent score dans le Val d’Oise, et notamment dans l’Est du département, Jean-Pierre Blazy croit en une possible victoire de la Gauche, à condition que les voix ne soient pas dispersées lors du premier tour des législatives. « Citoyen, insoumis, communiste, socialiste, écologiste, vert, sympathisant de gauche, tous vous ne pouvez vous résigner pour la deuxième fois consécutive à devoir faire barrage au Front National au deuxième tour et à ne pas pouvoir faire un choix d’adhésion », lance-t-il. Et d’ajouter : « Personne parmi les candidats de gauche ne peut prétendre seul à atteindre le score nécessaire pour être présent au second tour ».
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Il est sûr que le résultat des dernières déchéances pestilentielles n’incite pas à l’optimisme à très court terme, surtout d’un point de vue écologiste :
Le candidat de la gauche a été logiquement éliminé après s’être déguisé en torero une semaine avant le premier tour (OK, il s’était déguisé en « rasetteur », mais pour l’électorat écolo, c’est pareil), le candidat de la droite éliminé après les affaires que l’on sait, la candidate du FN a abandonné son programme écolo entre les deux tours au profit d’une surprenante proposition de « moratoire sur les éoliennes, y compris les éoliennes marines » et elle a reçu la sanction populaire méritée.
Et après ce jeu de massacre sinistre, nous héritons d’un premier ministre qui s’est enrichi comme lobbyste chez AREVA, qui a oublié de déclarer ses revenus à la haute autorité de la transparence, et qui s’est fait retirer son permis de conduire pour excès de vitesse.
Bonjour le renouvellement de la vie publique !
Mais une fois la France dégrisée, les problèmes demeureront, et au premier lieu les problèmes écologistes.
Il faudra reconstruire, en se basant sur le plus petit dénominateur commun des écologistes, en partant du terrain, en s’appuyant sur les « ZAD », en oubliant les fadaises du style « revenu universel », « ouverture des frontières » et autres lubies du 20 ème siècle.
A court terme, au niveau départemental, il faudra essayer de faire rentrer quelques écologistes dans cette majorité de bric et de broc, sans aucune illusion sur des écolos qui viennent de chez Chevènement ou bien qui sont passés par toutes les nuances du vert et du centrisme mou. C’est ce qui motive notre position d’union sur les 2èmes et 3ème circonscription, et notre stratégie d’union entre le TREFLE et le MEI sur les autres.
Ensuite, sur ce champ de ruines, il sera temps de reconstruire en essayant de tirer les leçons des erreurs du passé.
Mais une chose est sûre : à gauche ou à droite, il n’est pas de raccourci pour l’Ecologie.
Il n’y a que des précipices.