Dans Mettre en pièce(s), six interprètes engagent un fascinant combat contre les quarante-neuf sphères mobiles suspendues au-dessus de leurs têtes. Ils décident d’enrayer l’habitude, d’opérer un choix d’existence, de poser un acte, le 19 mai à L’apostrophe – Théâtre des Louvrais.

© Marc Domage

© Marc Domage

 

En familier des ovnis théâtralo-plastico-sonores, Vincent Dupont aime faire bouger les lignes. Comédien de formation, désormais chorégraphe, il trouve volontiers des sources d’inspiration du côté des arts plastiques ou de la performance et plonge aussi parfois dans l’art cinématographique. Comme autant d’énigmes adressées à nos sens, ses spectacles troublent la perception. Vincent Dupont n’est pas de ceux qui racontent des histoires. Objets ciselés par les remarquables éclairages d’Yves Godin, ses créations attrapent l’œil et l’ouïe, les entraînant sur les rives d’une expérience sensorielle toujours insolite et assurément esthétique.

« Je voudrais écrire une danse qui fasse l’épreuve du gouffre qui sépare parfois les mots des actes » souligne le chorégraphe. Quand l’engagement du corps est l’acte qui questionne le sens.