C’est au plus près de l’intime que le spectateur approche deux solitudes qui, de l’espace public où elles se rencontrent, le conduisent dans le lieu du théâtre, les 21 et 22 avril à L’apostrophe – Théâtre des Louvrais.

© Christophe Raynaud de Lage

© Christophe Raynaud de Lage

 

« Dans la solitude des champs de coton » est interprété par deux femmes. Choix singulier qui épaissit le mystère impénétrable de ce texte. Entre elles, le manque, le deal, le désir. Cette « chose » vague, indéterminée et énigmatique que l’une n’a pas, que l’autre promet.

 

La langue somptueuse de Koltès, les voix belles et envoûtantes des comédiennes, leurs murmures, le glissement de leurs pas, le froissement de leurs vêtements parviennent dans le creux de nos oreilles grâce à des casques.

 

Bernard-Marie Koltès –  Roland Auzet

 

« Si vous marchez dehors, à cette heure et en ce lieu, c’est que vous désirez quelque chose que vous n’avez pas, et cette chose, moi, je peux vous la fournir » le dealer