Dans le cadre de la loi sur le non cumul des mandats, le député-sortant Mdp de la 3e circonscription, Jean-Noël Carpentier, choisi de ne pas briguer de second mandat car il a « décidé de rester maire de Montigny ». 

Copyright Assemblée nationale – 2016

Copyright Assemblée nationale – 2016 Jean-Noël Carpentier avait été élu en 2012 avec le soutien du Parti socialiste.

Jean-Noël Carpentier a tranché et s’épargne donc une nouvelle campagne pour les législatives des 11 et 18 juin prochains. Avec l’entrée en vigueur de la loi sur le non cumul des mandats, un choix inéluctable s’imposait à lui comme à tous les députés-maires : son fauteuil de maire ou son siège à l’Assemblée Nationale. « J’ai décidé de rester maire de Montigny et donc, de ne pas solliciter un nouveau mandat de député », fait savoir le député-sortant de la 3e circonscription, le seul sous l’étiquette « Mouvement des progressistes » (Mdp) dans l’hémicycle.

 

Si « le député actif », comme il se définit, évoque « le sentiment d’un travail parlementaire sérieusement accompli », il confie avoir un « attachement particulier à Montigny ». « Je ne vous cache pas que l’action locale me passionne, que ce soit au niveau de la commune ou au niveau de l’agglomération du Val Parisis. (…) De très beaux projets sont en cours de réalisation. (…) Je souhaite y travailler au quotidien avec les Ignymontains », explique le maire de Montigny-lès-Cormeilles.

 

En 2012, Jean-Noël Carpentier avait remporté les élections, sous l’étiquette du Mouvement unitaire progressiste, avec le soutien du Parti Socialiste. Le mouvement politique créé par Robert Hue et devenu par la suite MDP, avait passé un accord national avec le PS.

« Je soutiendrai, le moment venu, des candidatures proches de ma sensibilité »

Pour ces prochaines élections, le maire de Montigny-lès-Cormeilles ne souhaite pas, pour l’heure, communiquer le nom du ou de la candidate qu’il soutiendra. « Je soutiendrai, le moment venu, des candidatures proches de ma sensibilité et issues de la société civile, capables de rajeunir et de renouveler l’assemblée nationale », se contente de dire le député-sortant.
Parmi les candidatures à gauche connues à ce jour sur la 3e circonscription du Val d’Oise : Nelly Léon, candidate PS, Sébastien Davignon, candidat de la France Insoumise de Jean-Luc Mélanchon et Pierrette Borgne qui représentera EELV. A ceux-là s’ajoutera très certainement un candidat du mouvement En marche, Emmanuel Macron ayant annoncé sa volonté d’investir un candidat dans chaque circonscription.

 

Pour la présidentielle, en revanche, le choix de Jean-Noël Carpentier est fait : ce sera Emmanuel Macron. « J’ai des réserves sur certaines de ses propositions, mais cela n’enlève rien au fond : éviter un second tour entre Marine Le Pen et François Fillon. Ce soutien est totalement désintéressé, et en aucun cas, il n’abîme ma sensibilité d’homme de gauche. »