Dans une lettre à Arnaud Bazin, président du Conseil départemental du Val d’Oise, Jean-Noël Carpentier, député maire MdP de Montigny-lès-Cormeilles, demande au département d’engager des fonds en faveur de la requalification de la RD14 et de la réhabilitation du carrefour de la Patte d’Oie d’Herblay.
Alors que le Conseil départemental vient de voter une enveloppe de 17 millions d’euros en faveur des routes du Val d’Oise, Jean-Noël Carpentier s’étonne de ne pas voir la RD14 et le carrefour de la Patte d’Oie d’Herblay figurer parmi les projets bénéficiant de ces fonds. L’élu interpelle ainsi le département sur son souhait de voir le boulevard Bordier requalifié en boulevard urbain. Il demande également une réhabilitation du carrefour de la Patte d’Oie. « Cet équipement qui n’est plus adapté aux flux de circulation génère des bouchons récurrents, en particulier les week-ends », assure le maire de Montigny. Ce dernier demande en outre à l’Etat et au département « d’engager les études nécessaires pour la création d’une bretelle d’autoroute afin de mieux desservir le centre commercial Les Copistes ».
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La mairie de Montigny prétend rompre avec la logique du « Tout-Bagnole », mais ne propose rien de moins que deux nouvelles sorties de l’A15, ce qui est en totale contradiction avec l’objectif affiché.
Pour faire pression afin de réaliser ces fameuses nouvelles sorties, ce mois-ci, il ne propose rien de moins que de faire boucher l’ex N14 par les services municipaux ! (en toute illégalité, puisqu’il s’agit d’une voie départementale)
J’avis prévenu que l’on allait droit à la révolte des commerçants de la Patte d’Oise, on y a eu droit, c’est bien la première fois que je vois les directeurs et les employés de grandes enseignes repousser manu militari les ouvriers municipaux !
Les Nouveaux Ecologistes condamnent ce projet irréaliste de sorties autoroutières qui est soutenu contre toute logique par la conseillère générale de Franconville. Il existe déjà trois sorties allant de l’A15 à la D14, espacées d’environ 1km. La zone commerciale est donc largement desservie. Une nouvelle sortie ne pourrait passer que sur l’espace vert de la rue de Beauchamp.
M. Carpentier est aussi crédible que son prédécésseur Robert Hue, qui voulait « désenclaver » sa ville en prolongeant le boulevard Rhin et Danube de Franconville à travers le Bois des Eboulures! (Pour mémoire, la fameuse « Promenade des Impressionnistes » située à Montigny n’est que la réserve fonçière correspondant à l’emprise de ce projet funeste qui a finalement été abandonné, du fait de l’opposition résolue des Franconvillois). Proposer de « Désenclaver » une ville déjà desservie par le train, le RER, une autoroute et une nationale, il fallait oser!
Quand à « requalifier » cette voie en « boulevard urbain » pour en faire un « centre ville », il est un peu tard. Il eu fallu y penser il y a quarante ans…
Montigny a la chance d’avoir un vieux village, ce n’est plus le cas à Franconville, puisqu’il ne reste que l’Eglise et les villas Suger et Cadet de Vaux : Franconville est la seule ville rasée en temps de paix ! Même à Sarcelles, on a gardé le vieux village !
Il faut donc améliorer les liaisons entre le sympathique vieux village de Montigny, la zone des sources, du Fort et de la cascade avec la zone des « Frances » où vit la majorité de la population. Et éventuellement, faire une petite agora derrière l’hypermarché Auchan.
La D 14, il ne faut pas rêver. C’est la plus grande zone commerciale d’Europe et elle le restera.
L’ex-N14, véritable épine dorsale de l’agglomération du Val Parisis mérite mieux que les élucubrations pseudo-écolos de Carpentier et consorts.
Pour cette avenue que nous proposons d’appeler « VIA PARISIS » et qui est la plus grande zone commerciale d’Europe, nous avons des propositions claires:
1) Prolonger la ligne T8 d’Epinay à Sannois, Franconville et Saint-Ouen l’Aumône comme le propose le sénateur Francis Delattre. C’était l’idée préconisée en 2001 par notre ami Claude Wagner, candidat sur la liste FRANCONVILLE ECOLOGIE. (11% des voix) Pour desservir la zone commerciale de la VIA PARISIS (Franconville-Patte d’Oie d’Herblay-Saint-Ouen l’Aumône), il faut un tramway, et non une nouvelle ligne de bus. C’est le seul moyen de faire baisser un peu la fréquentation routière.
2) Création de contre-allées et de parkings plus nombreux par mutualisation des espaces de parking des enseignes commerciales (On gagnera ainsi un peu de surface en supprimant les pelouses pelées et les grillages miteux séparant inutilement chaque concession.)
3) Uniformisation du mobilier urbain et enfouissement des réseaux pour donner une unité architecturale et esthétique à la VIA PARISIS.
4) Pour faire des économies et affirmer l’importance de la VIA PARISIS, le siège de l’agglo devra être établi à Franconville, dans les locaux de la société STAGO qui va bientôt quitter ce site. Un amphihéatre existe déjà, c’était le centre de formation interne de STAGO, il pourrait accueillir les conseils d’agglomérations. Au lieu de construire un nouvelle hôtel d’agglomération coûteux, il suffira de réhabiliter ces bâtiments de bureaux très corrects, lesquels disposent aussi d’une réserve foncière pour une extension éventuelle future, ou bien pour un programme immobilier.
Ainsi la VIA PARISIS deviendra-t-elle le lien reliant les principales communes de l’agglo, et une source d’emplois et de dynamisme commercial pour tout le département.
Notre candidat à Pontoise (Notre président Albert Lapeyre, candidat dans le Vexin depuis 1997) et notre candidat à Franconville insisteront sur ce projet durant la campagne.
En ce qui concerne la Patte d’Oie, c’est vrai qu’un carrefour avec des feux tricolores n’a jamais été adapté à la sortie autoroutière. Il faut y réaliser un vaste giratoire comme celui d’IKEA à Franconville, s’étendant en partie sur le parking de « Kiloutou » aus sud, et sur les deux enseignes qui lui font face au sud-ouest, et sur le dépôt de matériaux de construction situé au nord. On gardera l’ancien relais de poste qui ne présente pas un intérêt architectural particulier, mais reste un témoignage de l’histoire locale, un témoins de l’époque ou la taverne et ses écuries se dressaient seules au milieu des champs, dernière étape où on pouvait faire boire les chevaux et désaltérer les cochers avant Pontoise.