Une fresque haute en couleur et acerbe qui nous alerte sur « l’idiotisation des esprits », le 21 février au Théâtre 95.

21 février-le_vent_se_leve-© David Ayala

Que reste-t-il lorsque tout référent idéologique a disparu dans une amnésie de l’Histoire ? Lorsque le politique qui a essoré les corps et désespéré les esprits se trouve supplanté par la suprématie de la consommation et de la médiatisation désormais érigées au rang de religions ? Lorsque le virtuel est devenu le nouveau « shoot » des masses ? Que reste-t-il alors, si ce n’est l’avènement aussi drôle que pathétique d’un nouvel être. Un mutant qui peuple les rues, les maisons et jouit d’une souveraineté sans borne : l’idiot.

 

Le Vent se lève/ Les idiots irrécupérables

Le vent se lève (les idiots/irrécupérables ?)
Conception, réalisation et mise en scène : David Ayala
D’après Le bel aujourd’hui (écriture scénique collective) avec des textes de Pier Paolo Pasolini, le Comité invisible, D.-A.-F. De Sade, Guy Debord, Philippe Murray, Edward Bond
Par la compagnie La nuit remue