Les commerçants de la zone marchande de Montigny et Herblay ont bloqué ce lundi la mise en place de la réduction de la circulation sur la RD14. Le maire souhaitait expérimenter pendant deux semaines le passage à deux fois une voie de ce boulevard commercial mais les commerçants redoutent un impact négatif sur les emplois. Mardi soir, la ville a décidé de suspendre l’expérimentation.
Après le blocage de la mise en place du test de circulation sur la RD14, une première réunion s’est tenue lundi après-midi entre la municipalité et les commerçants pour discuter de l’avenir de l’expérimentation. La mairie a précisé que ce test, prévu sur 15 jours, serait ensuite évalué et que l’impact sur la circulation mais également sur l’économie serait mesuré – revoir notre reportage. L’objectif pour le maire, Jean-Noël Carpentier, est « de se réapproprier la départementale » pour en faire son futur centre-ville, construire des logements et donc limiter l’impact de la circulation.
Ce mardi, les commerçants ont renouvelé leur opposition à la réduction de la circulation sur la RD14 et menacent de bloquer de nouveau toute tentative d’installation de plots sur la chaussée. Pour Philippe Calvé, le président de l’association des commerçants, « ce test ne va que rajouter des bouchons et menacer les 3.000 emplois de la zone« . « On se demande pourquoi le maire veut faire ce test pendant les vacances scolaires si ce n’est pour valider la réduction de circulation« , tonne le commerçant de Montigny.
« Pourquoi avoir construit un Mégarama qui va ramener du trafic routier supplémentaire ? Et surtout pourquoi l’urgence de faire ce test maintenant ? Nous comprenons d’autant moins que nous n’avons pas été consulté » explique Philippe Calvé. Le collectif de commerçants, qui reste « mobilisé et vigilant« , a lancé une pétition sur internet qui a déjà recueilli 500 signatures ce mardi.
Mardi soir, la ville de Montigny-lès-Cormeilles a indiqué dans un communiqué « suspendre le test« . « Malgré plusieurs rencontres, un collectif de commerçants de la RD 14 refuse unilatéralement, un simple test de voirie de 15 jours, explique la mairie. Ce refus s’est même manifesté par des actes de vandalisme perpétrés par certains sur le mobilier urbain. La ville a porté plainte. » Avant de préciser que ce test « est inspirée par des réflexions d’urbanisme associant la commune, l’agglomération, le conseil départemental et l’Etat, conduites ces dernières années, autour de l’idée de donner à cette voie un caractère de boulevard urbain« .
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1 commentaire
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Voila qui me semble plus raisonnable.
La mairie de Montigny prétend rompre avec la logique du « Tout-Bagnole », mais ne propose rien de moins que deux nouvelles sorties de l’A15, ce qui est en totale contradiction avec l’objectif affiché.
Pour faire pression afin de réaliser ces fameuses nouvelles sorties, ce mois-ci, il ne propose rien de moins que de faire boucher deux voies de circulation par les services municipaux ! (en toute illégalité, puisqu’il s’agit d’une voie départementale)
Comme prévu, on a eu droit à la révolte des commerçants de la Patte d’Oise.
Il est regrettable que cet élu puisse compter sur le soutien de Mme Cavecchi, conseillère départemental de Franconville.
Les Nouveaux Ecologistes condamnent ce projet irréaliste de sorties autoroutières qui est soutenu contre toute logique par la conseillère générale de Franconville. Il existe déjà trois sorties allant de l’A15 à la D14, espacées d’environ 1km. La zone commerciale est donc largement desservie. Une nouvelle sortie ne pourrait passer que sur l’espace vert de la rue de Beauchamp.
M. Carpentier est aussi crédible que son prédécésseur Robert Hue, qui voulait « désenclaver » sa ville en prolongeant le boulevard Rhin et Danube de Franconville à travers le Bois des Eboulures! (Pour mémoire, la fameuse « Promenade des Impressionnistes » située à Montigny n’est que la réserve fonçière correspondant à l’emprise de ce projet funeste qui a finalement été abandonné, du fait de l’opposition résolue des Franconvillois). Proposer de « Désenclaver » une ville déjà desservie par le train, le RER, une autoroute et une nationale, il fallait oser!
L’ex-N14, véritable épine dorsale de l’agglomération du Val Parisis mérite mieux.
Pour cette avenue que nous proposons d’appeller « VIA PARISIS » et qui est la plus grande zone commerciale d’Europe, nous avons des propositions claires:
1) Prolonger la ligne T8 d’Epinay à Sannois, Franconville et Saint-Ouen l’Aumône comme le propose le sénateur Francis Delattre. C’était l’idée préconisée en 2001 par notre ami Claude Wagner, candidat sur la liste FRANCONVILLE ECOLOGIE. (11% des voix) Pour desservir la zone commerciale de la VIA PARISIS (Franconville-Patte d’Oie d’Herblay-Saint-Ouen l’Aumône), il faut un tramway, et non une nouvelle ligne de bus. C’est le seul moyen de faire baisser un peu la fréquentation routière.
2) Création de contre-allées et de parkings plus nombreux par mutualisation des espaces de parking des enseignes commerciales (On gagnera ainsi un peu de surface en supprimant les pelouses pelées et les grillages miteux séparant inutilement chaque concession.)
3) Uniformisation du mobilier urbain et enfouissement des réseaux pour donner une unité architecturale et esthétique à la VIA PARISIS.
4) Pour faire des économies et affirmer l’importance de la VIA PARISIS, le siège de l’agglo devra être établi à Franconville, dans les locaux de la société STAGO qui va bientôt quitter ce site. Un amphihéatre existe déjà, c’était le centre de formation interne de STAGO, il pourrait accueillir les conseils d’agglomérations. Au lieu de construire un nouvelle hôtel d’agglomération coûteux, il suffira de réhabiliter ces bâtiments de bureaux très corrects, lesquels disposent aussi d’une réserve foncière pour une extension éventuelle future, ou bien pour un programme immobiler.
Ainsi la VIA PARISIS deviendra-t-elle le lien reliant les principales communes de l’agglo, et une source d’emplois et de dynamisme commercial pour tout le département.
Notre candidat à Pontoise (Notre président Albert Lapeyre, candidat dans le Vexin depuis 1997) et notre candidate à Franconville insisteront sur ce projet durant la campagne.