Rover, quand on le rencontre, on ne peut s’empêcher de voir une silhouette à la carrure colossale et aérienne. Une voix d’ange qui résonne. « Let It Glow », son deuxième disque oxymore, est gorgé de chansons cristallines ou rocailleuses, il parle de nouveau chapitre,  le 21 janvier au Théâtre des Louvrais.

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Rover écrit la nuit, souvent, et enregistre sur bandes. Il a réalisé l’album lui-même, l’a enregistré dans un studio breton, Kerwax, avec des amplis aux lampes capricieuses, des instruments qui sonnent différemment selon la météo, l’heure de la journée… Analogique. « Choisir des instruments qui ont déjà vécu, c’est comme choisir une vieille voiture, c’est opter pour une non-fiabilité, pour quelque chose qui peut avoir ses caprices. On sent qu’il y a des fantômes. Et pour celui qui est à l’écoute, ils peuvent devenir de vrais partenaires. » Un album qui a privilégié les accidents, l’instinct, le laisser-aller donc. « Let It Glow » est un disque non pas de son époque, mais pour son époque. C’est Bowie, Lennon et tous ceux qu’on voudra bien retrouver. Rover n’est pas un usurpateur. Et mérite mieux que des étiquettes paresseuses de toute façon. Et sa musique, très vite, écrase les facilités. Est-elle pop, est-elle rock ? On ne sait pas et à vrai dire, on s’en moque.

 

Chant, guitare, clavier Timothée Régnier

Batterie Arnaud Gavini

Basse, guitare, chœur Édouard Polycarpe

Claviers, guitare, chœur Sébastien Collinet

© Julien Mignot

 

www.rover-music.com