Que peut-on dire de cette œuvre et quels sont les mots qui se transformeront dangereusement en action ? Une affabulation du quotidien, un conte noir du siècle dernier, qui cache la puissance d’une tragédie grecque, du 20 au 22 janvier au Théâtre de l’Usine.
Les personnages dans Hedda Gabler veulent tout savoir. Leur seule raison de vivre est de dominer la vie des autres, en la détruisant ou en la reconstruisant. Hedda, fille du défunt général Gabler, est mariée avec Tesman, jeune professeur d’histoire médiévale. Un vieil amant de Hedda et ennemi de Tesman, l’écrivain Ejlert Lövborg, retourne en ville accompagné par sa nouvelle amie, Théa Elvsted, ancienne flamme de Tesman. Le passé revient, le jeu au massacre est lancé, la rivalité entre Lövborg et Tesman explose, Hedda, enceinte, se retrouve prisonnière de la trame qu’elle-même a tissée. Avec la complicité d’un juge très ambigu, l’intrigue se resserre autour de la disparition d’une importante œuvre inédite sur l’avenir de la civilisation.
Henrik Ibsen – Cie Nostos
Traduction Michel Vittoz
Adaptation Paolo Bellomo
Mise en scène Paolo Taccardo
Assistant mise en scène Raphaël Haberberg
Avec Clément Marchand, Laura Mélinand, Louis Sé, Chiara Zerlini
Collaboration costumes et scénographie Daniela Coppolecchia, Annarita Gaudiomonte
Lumière André Diot
Technique Thomas Lourié
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