Théâtre et cinéma s’entremêlent et, comme l’âne au nom de Roi mage immortalisé par Robert Bresson en 1966, Balthazar, de son regard profond et tendre, touche la plus belle part de notre Hum-ânité, le 8 janvier au Théâtre des Louvrais.

© Robert de profil

© Robert de profil

Un petit garçon et un âne.

Le premier, de s’être trop souvent entendu dire qu’il était un âne, a cessé de parler. Désormais adulte, il est projectionniste dans un cinéma. Le second, après avoir travaillé dans un cirque, est devenu vedette pour le théâtre et le grand écran. Il parle. Dans un monde où la plupart des hommes parlent comme des ânes, pourquoi est-ce qu’un âne ne parlerait pas comme un homme ? L’un comme l’autre, ils sont devenus tels que les autres les voyaient… Aujourd’hui, ils se souviennent. Balthazar, quand il mange du foin, c’est son enfance à la campagne qui lui revient dans le museau comme Marcel avec sa madeleine !

Spectacle visuel, qui rappelle la beauté féérique de Blanche-Neige, créé par Nicolas Liautard en 2010 (et programmé à L’–Théâtre des Louvrais en 2011), Balthazar invite à changer notre regard sur le monde.

 

 

 visionnez les premières images…