La Maison d’arrêt d’Osny n’accueillera plus d’unité dédiée aux détenus radicalisés. Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, a annoncé mardi 25 octobre la fin de ces unités sur toute la France.

Au total, ce sont les cinq unités existantes pour détenus radicalisés qui vont disparaître dont celle d’Osny dans le Val-d’Oise. Le ministre de la Justice réfléchit à un plan d’ensemble de sécurisation des prisons contre la radicalisation violente. Trois-cents places seront ainsi créées dans des centrales pénitentiaires pour les profils les « plus durs ». Ces unités étaient décriées, certains y voyant un terreau pour le terrorisme. Le 4 septembre dernier deux surveillants avaient été agressés au sein de la Maison d’arrêt d’Osny.