Avec la création de son parti Aimer la France et l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle de 2017, Olivier Régis, espère réunir au delà des clivages politiques.

Olivier_regis

 

Olivier Régis repart en campagne ! En lice aux dernières municipales et départementales sous la bannière UMP, l’élu d’opposition à Bezons vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. Pour « avoir les mains libres », il vient de démissionner de son poste de président du Forum pour la Gestion des Villes et des Collectivités Territoriales.

 

En parallèle de cette annonce, Olivier Régis vient de lancer son propre parti, « Aimer la France », et de quitter Les Républicains. Objectif, transcender les clivages. « Les différences font la richesse », assure-t-il, avant d’ajouter : « Nous accueillons des gens qui ne sont pas encartés, mais également des personnes membres de partis politiques ». Ces derniers pourront d’ailleurs continuer d’adhérer à un autre mouvement. Seul mot d’ordre : « l’union ».

 

Un programme de 21 propositions

 

Le candidat a déjà élaboré un programme, développé dans son livre Pour un gouvernement d’union nationale. Parmi ses propositions, le « vote probatoire » pour les jeunes à partir de 16 ans. « Cela leur permettrait de mesurer ce que sont leurs attentes », précise Olivier Régis, qui prône également « le retour d’un service civique ». L’élu souhaite en outre continuer la réforme territoriale et réduire la durée des mandats de députés à 4 ans. « Cela permettrait aux électeurs de plébisciter ou de sanctionner un gouvernement et de ne pas utiliser les élections locales comme défouloir », argue-t-il. Un projet qui se veut collaboratif. « Les propositions vont être débattues », promet Olivier Régis.

 

Reste que le route est encore longue avant le premier tour de l’élection présidentielle. Etape indispensable, réunir les 500 précieuses signatures de maires de communes françaises. Pas de quoi inquiéter le candidat cependant. « J’en ai déjà une centaine », assure-t-il.

 

Interrogés sur cette candidature, Les Républicains du Val d’Oise n’ont pas souhaité réagir. Tout comme Jérôme Ragenard (UDI), ancien colistier d’Olivier Régis lors des dernières municipales, désormais membre d’un autre groupe d’opposition à Bezons.