A l’appel des syndicats FO et CGT, un quarantaine de salariés de l’entreprise CGECP, située à Saint-Ouen-l’Aumône, était toujours en grève ce mardi. Ils réclament une hausse des salaires et de la prime d’intéressement. De son côté, la direction de Véolia propreté, en charge du site, assure être disposée à reprendre les négociations à condition que le mouvement soit levé.

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Depuis samedi, les syndicats bloquent l’accès au site de traitement des déchets de Saint-Ouen-l’Aumône.

Toujours pas d’amélioration à l’usine de valorisation des déchets de Saint-Ouen-l’Aumône. Ce mardi matin, une quarantaine de salariés bloquait encore l’accès des camions au site. Ce samedi, les syndicats ont mis à exécution leur préavis de grève illimité. Conséquence, l’inauguration du centre de tri tout juste rénové, ainsi que la journée portes ouvertes organisée le même jour, avaient dû être reportées. Depuis, les camions ne peuvent toujours pas accéder aux locaux, et sont déroutés sur d’autres centres de traitement.
Les grévistes réclament notamment une augmentation de 50 euros des salaires, une hausse du montant global de l’intéressement de 600 € à 1800 euros et le versement à tous les salariés d’une prime de qualité de 100 euros. Des revendications qui n’ont pour l’heure pas été satisfaites. « Les négociations ont été rompues », assure la CGT, qui accuse la direction de « jouer la montre ».

 

Véolia propreté n’écarte pourtant pas l’idée de revenir à la table des négociations. « La direction a fait savoir qu’elle souhaitait  reprendre les réunions de Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) et faire de nouvelles propositions à partir du moment où le préavis de grève serait levé », précise l’entreprise. Des discussions interrompues avec le début du mouvement social. La direction assure par ailleurs vouloir faire en sorte « que les riverains ne subissent aucun impact ». Si le mouvement concerne un peu moins de 50% du personnel, le blocage des camions pourrait provoquer un arrêt de l’activité, faute de déchets à traiter.