A mi-chemin de la concertation autour du projet EuropaCity, la Commission nationale du débat public (CPDP) tenait le 18 mai à Sarcelles une réunion publique intermédiaire. L’occasion de faire le point sur l’avancée du débat et de formuler de nouvelles interrogations, notamment sur d’éventuels tarifs préférentiels pour les habitants de la proximité et sur la construction de partenariats avec l’offre culturelle existante.

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A mi-chemin de la concertation autour du projet EuropaCity, la Commission nationale du débat public (CPDP) tenait le 18 mai à Sarcelles une réunion publique intermédiaire. L’occasion de faire le point sur l’avancée du débat et de formuler de nouvelles interrogations, notamment sur les retombées économiques du projet, l’accès des entreprises locales aux appels d’offre, la stratégie d’accueil d’initiatives locales.

 

Le maître d’ouvrage a apporté des éléments de réponse sur le modèle économique du projet, la répartition des métiers en phases de construction et d’exploitation, les surfaces prévues pour chaque type d’activité, les tarifs projetés pour les équipements culturels et de loisirs ainsi que les différents partenariats à construire avec les acteurs du territoire. Des questions qui ont pu être élucidées lors des différentes réunions publiques organisées par le CPDP avec les habitants et les promoteurs.

 

Le débat se poursuivra jusqu’au 30 juin. De nouvelles thématiques , dont l’aménagement du territoire et les problématiques environnementales et de transport, seront abordées au cours de sept ateliers et réunions publiques. Les résultats de l’étude à dire d’expert sur l’impact du projet sur les emplois locaux seront également publiés par la CPDP dans un délai compatible avec leur prise en compte d’ici la clôture du débat.

 

La commission tentera également d’obtenir des précisions sur les retombées économiques du projet, l’accès des entreprises locales aux appels d’offre, la stratégie d’accueil d’initiatives locales, les critères de sélection des 3500 personnes dont le maître d’ouvrage financerait la formation et enfin la démarche partenariale envisagée avec les acteurs du territoire. Alors que des interrogations subsistent sur la capacité des riverains à accéder aux offres commerciales et culturelles du projet, la CPDP souhaite en outre avoir des précisions sur d’éventuels tarifs préférentiels pour les habitants de la proximité et sur la construction de partenariats avec l’offre culturelle existante.