Cent jours après l’élection de Valérie Pécresse (LR) comme présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Jean-Michel Ruiz, conseiller régional PCF du Val d’Oise, dresse un premier bilan pessimiste de la nouvelle politique menée par la droite.

ruiz« Valérie Pécresse préside la Région depuis cent jours et son bilan est déjà lourd pour les Franciliens ». Sans surprise, Jean-Michel Ruiz n’a pas vraiment apprécié les premières orientations de la nouvelle majorité régionale. Désormais gérée par la droite, après 17 ans de présidence de la gauche, l’Ile-de-France voit émerger une nouvelle politique. Le conseiller régional, également patron du PCF 95, attaque ainsi Valérie Pécresse sur ses choix, estimant notamment qu’elle a fait « de la seule sécurité l’alpha et l’oméga de son discours sans qu’il ne soit suivi d’aucune mesure efficace » et « écrit un développement économique régional et pensé l’emploi des jeunes sous la dictée du Medef et des pouvoirs financiers ».

 

Sur les questions de solidarité, chères aux communistes, Jean-Michel Ruiz se désole des premières mesures de la nouvelle présidente. « Depuis cent jours, elle a brisé le principe de solidarité entre les territoires et les habitants dans notre Région en supprimant la tarification sociale pour les bénéficiaires de l’AME dans les transports ou la formation des détenus dans les prisons », estime l’élu, avant d’ajouter : « Depuis cent jours, elle a dynamité les fondements du logement social pour tous et partout alors que 630 000 Francilien-ne-s sont demandeurs ».

« La logique du plus fort l’emporte »

 

Pour le conseiller régional « la droite régionale rompt avec l’idée que la Région est une collectivité publique qui doit rendre service au public c’est-à-dire à tous les Franciliens ». Si l’Ile-de-France reste la région « la plus riche d’Europe », le communiste redoute  désormais une accentuation des inégalités entre les territoires. « En définitive, depuis 100 jours, la logique du plus fort l’emporte, estime-t-il. L’intérêt général est mis sous le tapis des intérêts particuliers, des clientèles. Les orientations budgétaires de Valérie Pécresse mettent en musique des politiques au profit des plus riches et au détriment du plus grand nombre tout en amplifiant la politique d’austérité du gouvernement ».