Dans un courrier adressé à Valérie Pécresse, présidente LR du Conseil régional d’Ile-de-France, Jean-Michel Ruiz, conseiller régional PCF, s’inquiète du sort de l’hôpital gériatrique Adelaïde Hautval, situé à Villiers-le-Bel.

JMR

Jean-Michel Ruiz aux côtés des agents d’Adelaïde Hautval.

Jean-Michel Ruiz tire la sonnette d’alarme. Le nouveau conseiller régional communiste d’Ile-de-France, élu en décembre a décidé d’écrire à Valérie Pécresse concernant « la situation catastrophique de l’offre de soins gérontologiques dans l’Est du Val d’Oise ». L’élu dresse le bilan d’une année 2015 compliquée sur le territoire. « Un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), le Cèdre Bleu, vient de fermer à Sarcelles et celui de Marly la Ville, Jacques Achard, ne sait pas encore quel sera son avenir », précise-t-il, avant d’évoquer le cas d’une troisième établissement, l’hôpital gériatrique public de Villiers-le-Bel.

 

Le patron du PCF 95, qui avait rencontré les salariés en lutte précise : « Avec près de 750 agents, il est le plus grand employeur de cette ville et est confronté à une restructuration équivalant à une fermeture ». Malgré la réception de membres du personnel par l’Agence Régionale de Santé (ARS), aucune solution n’a pu être trouvée. « Nous avons demandé que l’assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP) inscrive dans son plan d’investissement les 80 millions d’euros estimés nécessaires à la rénovation de cet établissement », précise Jean-Michel Ruiz.

 

« Les propositions faites par l’ARS sont purement scandaleuses »

 

Et de pester contre les propositions faites par l’agence : « Les propositions faites par l’ARS sont purement scandaleuses tant pour les agents que pour les patients : fin de l’Hôpital de proximité avec transfert des personnes âgées sur les Hôpitaux d’Aulnay-sous-Bois, Eaubonne ou Montmorency, pas de chiffres d’agents qui seront transférés sur d’autres hôpitaux de l’APHP, pas d’appel à projet et d’information sur le type de repreneur potentiel de la structure… »

 

Désormais, l’élu espère obtenir le soutien de la nouvelle majorité de droite à la région. « Madame la Présidente, je vous demande d’intervenir auprès de l’ARS et du ministère de la santé afin qu’un moratoire sur cette fermeture soit réellement appliqué et que le débat s’instaure réellement entre l’ARS, la direction, les agents et les élus », conclut-il.