Valérie Pécresse (LR) est en tête des suffrages aux élections régionales en Ile-de-France. La candidate de la droite et du centre a appelé ses électeurs « à rester mobiliser et à convaincre autour d’eux le maximum d’électrices et d’électeurs à nous rejoindre pour le second tour. »
« Il reste désormais une semaine pour faire définitivement vivre l’alternance en Ile-de-France », réagit Valérie Pécresse, candidate (LR) à la présidence de la région Ile de France.
Elle est arrivée à 22h devant la presse, un grand sourire au visage, entourée de sa garde rapprochée. Valérie Pécresse s’est exprimée devant une dizaine de caméras après l’annonce des résultats du premier tour des élections régionales. La candidate de l’union de la droite et du centre est en tête, créditée de 30,51% des voix. » Pour la première fois depuis 1998, la droite et le centre sont en mesure de remporter la première région de France, et de mettre fin à 17 ans d’échec en matière d’emploi, de transport, de logement et de pollution, 17 ans de gaspillage et de clientélisme », a-t-elle réagi.
La candidate a exhorté ses troupes à continuer la bataille en vue du second tour : « J’appelle tous ceux qui ont voté pour notre liste à rester mobilisés et à convaincre autour d’eux le maximum d’électrices et d’électeurs à nous rejoindre dimanche prochain pour le second tour. » Avant d’appeler les autres électeurs à la rejoindre : « Et à ceux qui n’ont pas voté pour la liste que je conduis, je veux dire que j’ai entendu votre colère. Je sais que vous avez perdu confiance dans la politique. Vous attendez beaucoup plus de vos élus. Plus de sécurité, plus d’espoir, d’engagement, de conviction, d’honnêteté. Ce que je vous propose ce sont des solutions concrètes pour obtenir enfin des résultats. »
Valérie Pécresse est déjà en campagne pour le deuxième tour, les résultats à peine annoncés : « Chômage record, territoires abandonnés, logements inabordables, familles oubliées, pollution, insécurité. Personne ne peut prétendre résoudre vos problèmes, sans s’investir à temps plein. Moi je ne cumulerai pas, je renoncerai à tout autre mandat pour m’investir à 100 %. Avec mes colistiers, nous avons signé une charte pour une gestion irréprochable et transparente, pour en finir avec le clientélisme, les passe-droits et les conflits d’intérêt. Mon projet est financé, sans aucune augmentation d’impôts, grâce à un plan d’économies ambitieux et chiffré. Alors chères franciliennes, chers franciliens, vous pouvez compter sur moi pour rétablir l’autorité et les valeurs républicaines. Pour lutter contre les communautarismes, les trafics et la radicalisation. Ma liste de large rassemblement incarne une nouvelle génération d’élus. Elle ressemble à l’Ile-de-France. »
La candidate a appelé son adversaire, Claude Bartolone, a un débat d’entre deux tours : « Il reste désormais une semaine pour faire définitivement vivre l’alternance en Ile-de-France. Dans cette dernière semaine, je souhaite qu’enfin, la confrontation projet contre projet puisse avoir lieu, car les Franciliens ont droit à un véritable débat démocratique. Avec mon équipe, nous allons revenir à votre rencontre, nous allons frapper à votre porte. Pour vous convaincre que notre plan d’actions est le seul qui peut sortir notre région de la crise profonde dans laquelle elle est aujourd’hui plongée. Dimanche prochain, vous avez une chance historique de refaire de votre région une région conquérante et exemplaire. Notre liste est la seule capable de battre les socialistes. S’abstenir, ou ne pas voter pour notre liste, c’est faire élire celui qui a échoué en Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone. Alors l’alternance est à portée de la main, je compte sur vous. »
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