Alors que l’Union Locale CGT de Montigny-lès-Cormeilles doit rendre les clés de ses locaux le 31 décembre prochain, ses membres s’inquiètent de ne pas avoir reçu de proposition de relocalisation par la mairie.

Le ton monte entre la CGT de Montigny-lès-Cormeilles et la municipalité. En cause, la décision de la mairie de récupérer les locaux mis à disposition du syndicat depuis 2010. Situés 221, rue du Général de Gaulle, dans l’enceinte de l’ancienne maison de retraite, ils avaient été prêtés à l’union locale suite à l’incendie de ses bureaux.

 

La municipalité souhaite en effet reprendre possession des lieux dans le cadre du réaménagent de la ZAC de la gare, qui comprend la destruction du bâtiment. Si elle ne critique pas le projet municipal, la CGT s’inquiète en revanche de ne pas avoir pu obtenir un nouveau local. « Le Maire, Jean-Noël Carpentier nous expulse simplement, sans proposition sérieuse de relogement », s’agace-t-elle. Problème, l’échéance du déménagement est proche. « Nous devons quitter les lieux avant le 31 décembre », s’alarme ainsi un représentant.

 

Selon lui, une réunion organisée le 20 novembre dernier avec l’édile n’a pas permis de trouver une solution : « On nous a dit de nous débrouiller ! ».

 

« Nous n’avons plus de locaux disponibles »

 

Une version nuancée par la municipalité. Si elle confirme que la CGT doit impérativement quitter les lieux avant le 1er janvier pour laisser la place aux travaux, la mairie évoque cependant ses difficultés à trouver un nouveau lieu pour le syndicat. « Nous devons également reloger les partis politiques de la commune ainsi que les assistantes sociales du Conseil départemental qui sont hébergés dans le même bâtiment », précise Marcel Saint-Aubin premier adjoint au maire. Et d’ajouter : « Nous les avions prévenu qu’il s’agissait d’une solution temporaire et que l’immeuble serait détruit lors de la création de la ZAC ».

 

Selon lui, la ville a proposé à la CGT le prêt d’une salle pour ses réunions et entretiens. « Je peux comprendre que cette solution ne leur convienne pas car ils ont besoin de place, par exemple pour stocker leurs archives », reconnaît-il. Pour l’heure, aucune solution n’a pu être trouvée par la mairie.