Claude Bartolone veut donner aux franciliens « le goût de l’avenir, un avenir partagé »

A 97 jours du 1er tour des Régionales, Claude Bartolone a inauguré son QG de campagne ce jeudi soir à Paris.

Claude Bartolone était entouré, jeudi soir, de ses têtes de listes. Jean-Paul Huchon et Anne Hidalgo étaient également sur l’estrade.

« C’est avec les 15000 militants socialistes, les 62 parlementaires, les 82 maires de l’Ile de France que nous allons tous mener la campagne », a lancé Luc Carvounas, directeur de campagne du candidat qui a joué les chauffeurs de salle avant de passer la parole au président de la région Île de France. Jean-Paul Huchon a tenu à dire que ses « relations (avec Claude Bartolone) sont bonnes, nous travaillons ensemble à cette campagne ».

Jean-Paul Huchon a ensuite défendu son bilan. « Je veux que vous soyez fiers, fiers du Passe Navigo, des transports, des lycées, des mesures sociales, des universités dans lesquelles nous nous sommes lancés à fond pour aider les étudiants (…) La gauche a tenu ses promesses, elle l’a prouvée avec le Passe Navigo. »

« L’élection régionale est essentielle, c’est un élément majeur, un ciment, un point d’appui. Paris sans la région ne peut pas faire tout ce qu’elle fait aujourd’hui », a tenu à rappeler Anne Hidalgo, présente à la tribune à côté de Claude Bartolone et de ses têtes de listes. « Claude est le seul à parler d’une alliance de nos territoires. Paris sans la petite couronne, sans la grande couronne et les villes nouvelles, ne pourrait pas poursuivre le rayonnement qui est le sien ».

Claude Bartolone a commencé son discours en prenant la main d’Anne Hildalgo, comme à chaque fois qu’il la croise depuis le début de sa campagne. « Ça porte bonheur. Elle a gagné (les municipales) et je crois qu’il peut y avoir communication ». Le candidat socialiste à la région a salué aussi Jean-Paul Huchon. « Nous allons utiliser le bilan qui est le tien. Merci à toi », a lancé Claude Bartolone avant de se lancer dans un discours où il a vanté une « Ile de France humaine », un slogan qu’il a décidé bien avant que la France accueille les réfugiés. « Je ne savais pas que notre slogan aurait une telle force ». Il a ensuite présenté l’esprit de sa campagne.

« Nous devons imposer une vision politique », lance Claude Bartolone qui veut donner aux franciliens « le goût de l’avenir, un avenir partagé » face à une « extrême droite qui nous dit « détestez vous les uns les autres » et la droite qui « nous dit méfiez vous les uns des autres » ».

Le candidat promet « un projet culturel » pour « donner envie de vivre et d’apprendre ensemble ».

Le leader des socialistes présentera son projet en novembre. D’ici là, il continue à sillonner le Val d’Oise. Il sera dimanche dans le Val d’Oise.

Rachid Temal : « L’enjeu c’est d’offrir aux franciliens un nouvel espoir en s’appuyant sur un bilan solide »

Rachid Temal, tête de liste socialiste sur le Val d’Oise,

Tête de liste socialiste sur le Val d’Oise, Rachid Temal était présent jeudi soir à l’inauguration du QG de campagne du candidat.

« Claude Bartolone a été mobilisateur. Il offre une perspective collective », se félicite l’élu de Taverny après le discours du président de l’Assemblée. « Et nous allons nous appuyer sur un bilan solide. Aujourd’hui je ne vois que des critiques de la droite et beaucoup d’attaques personnelles. Ils ne sont que dans la polémique. Après temps d’années dans l’opposition, on aurait pu penser qu’ils auraient des propositions. Nous, nous sommes dans le concret. Le Passe Navigo, c’est un vrai plus. Les franciliens le voient : c’est du pouvoir d’achat net ! »

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