Déjà écarté de la présidence du FN 95 en mai dernier, Alexandre Simonnot comparaitra mardi après-midi devant les instances nationales du FN, en vue d’un possible renvoi du parti.

Alexandre Simonnot avec Jean-Marie Le Pen à Pontois e en mars 2015

Alexandre Simonnot avec Jean-Marie Le Pen à Pontois e en mars 2015

Quelques jours après l’exclusion du président d’honneur du Front National, Jean-Marie Le Pen, c’est l’un de ses très proches qui pourrait devoir rendre sa carte. Convoqué ce mardi devant la Commission de discipline du mouvement, Alexandre Simonnot ne se fait guère d’illusion. « Je me sens comme une vache qui part à l’abattoir », ironise l’élu de Taverny, qui affirme « ne pas comprendre » les raisons de sa mise à pied. « C’est triste », renchérit celui qui avait adhéré au Front National à l’âge de 14 ans grâce à une dérogation signée de la main du fondateur du parti.

 

« Je ne vais pas supplier ma réintégration »

 

Suspectant un rapport entre sa convocation et son soutien sans faille à Jean-Marie Le Pen, Alexandre Simonnot n’entend cependant pas plier devant les instances de son parti. « Je ne vais pas supplier ma réintégration », lance-t-il. Et d’ajouter : « On me traite comme si j’avais pris ma carte il y a trois mois, alors que je suis au FN depuis 23 ans ».

 

L’élu ne devrait donc pas défendre les couleurs frontistes lors des prochaines élections régionales, même s’il affirme avoir demandé à être candidat. « On m’a d’ailleurs envoyé le formulaire, s’amuse-t-il, même si je ne me fais aucune illusion ». L’ancien chef de file du FN 95 n’abandonnera cependant pas ses convictions pour une hypothétique investiture. « On ne m’achète pas ! ».

 

« Je n’ai que Jean-Marie Le Pen comme supérieur »

 

Un chose est certaine, l’avenir d’Alexandre Simonnot sera indissociable de celui de son mentor. « Je reste derrière Jean-Marie Le Pen. Partout où il ira, j’irai », tranche l’élu d’opposition à Taverny. S’il affirme respecter les militants ayant fait le choix de suivre la présidente du FN, Marine Le Pen, il entend bien continuer à soutenir celui qui a fondé et mené le parti pendant plusieurs décennies. « Je n’ai que Jean-Marie Le Pen comme supérieur », affirme-t-il. Et de conclure : « C’est à la vie, à la mort ! »