Ce mercredi 13 mai, Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, a annoncé un « plan de transformation sur plusieurs années de l’hôpital gériatrique de Villiers-le-Bel ». Outre le changement de nom de l’établissement, ex hôpital Charles Richet, le site devrait accueillir un EPHAD.

 

Ne l’appelez plus hôpital Charles Richet. L’AP-HP vient de rebaptiser l’hôpital de Villiers-le-Bel « Adélaïde Hautval », du nom d’une psychiatre ayant exercé dans la Val d’Oise, décorée de la Légion d’honneur. Un changement parmi de nombreux autres. Le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, a en effet annoncé plusieurs réorganisations au sein de l’établissement. Trop couteux à remettre aux normes, il va devoir laisser plusieurs de ses services partir vers d’autres centres. D’ici trois ans, l’unité de soins de longue durée (USLD) pourrait également être délocalisée dans des locaux du centre hospitalier Eaubonne-Montmorency. Actuellement, l’hôpital de Villiers-le-Bel accueille des personnes âgées en médecine gériatrique. Le plan présenté prévoit entre autre une reconstruction de l’EHPAD sur le site.

 

Jean-Pierre Blazy pointe « l’absence d’investissement »

 

Réagissant à ces annonces, Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse, a estimé que « la fermeture de l’hôpital gérontologique de Villiers-le-Bel était attendue au regard de l’absence d’investissement dans cet établissement depuis plusieurs années. » Le président du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier de Gonesse précise que sa commune devrait accueillir une partie des patients. « Sur le plan médical, 64 lits de soins de suite et de réadaptation (SSR) doivent être transférés dans le nouveau Centre Hospitalier de Gonesse au printemps 2016. Le reste des lits de SSR sera transféré dans deux autres hôpitaux (Simone Veil à Eaubonne-Montmorency et Robert Ballanger à Aulnay sous-bois) ».

 

Inquiet pour pour les 750 salariés de l’établissement, l’élu redoute le départ de l’unité de soins palliatifs du territoire. « Je propose un nouveau projet d’unité de soins palliatifs pour l’hôpital de Gonesse, à même de répondre aux besoins de notre bassin de santé », déclare-t-il.