Réagissant à l’amélioration de la ponctualité des trains annoncée en 2014 sur certaines lignes d’Ile-de-France, Stéphanie Von Euw, conseillère régionale d’Ile-de-France, évoque « des statistiques qui cachent une réalité bien différente ».

Von EuwIl s’agit de l’un des thèmes phares de la campagne des régionales. Les dernières annonces autour de la thématique des transports n’ont pas échappées aux politiques. Alors que les derniers chiffres font état d’une amélioration de la ponctualité sur plusieurs lignes du réseau ferré francilien, Stéphanie Von Euw monte au créneau. « Méthode Coué, chiffres administratifs ou organisation du trafic tronquée afin de remplir des objectifs statistiques, toujours est-il que les chiffres annoncés sont loin de correspondre à la réalité vécue des usagers », estime ainsi l’adjointe au maire de Pontoise.

 

Et d’évoquer le quotidien des habitants du département : « Bien au contraire, nombreux sont les Val d’Oisiens, qu’il s’agisse de la ligne J, L ou encore du RER A notamment, qui se trouvent victimes de retards à répétition au point que reconnaître habiter le Val d’Oise quand on cherche un emploi à Paris est un handicap majeur ». L’élue régionale juge également que les valdoisiens subissent également de nombreuses suppressions de trains « pour justement équilibrer les statistiques de ponctualité ».

 

« C’est d’un véritable plan ORSEC dont les transports ont besoin »

 

Et a en croire Stépahnie Von Euw, la situation ne s’améliorera pas sans des efforts adaptés : « On nous dit que les efforts vont être poursuivis mais les programmations de travaux prévues sur les lignes du Val d’Oise concernent essentiellement des mises aux normes d’accès aux personnes à mobilité réduite dans les gares, sujet important, mais dont on peut douter qu’il ait un impact quelconque sur la ponctualité des RER… »

 

Désormais, l’élue valdoisienne se fait l’écho de Valérie Pécresse, chef de file UMP de l’opposition régionale. « C’est d’un véritable plan ORSEC dont les transports ont besoin », lance-t-elle, avant de conclure : « Se satisfaire de la situation actuelle n’est ni plus ni moins qu’un manque de respect voire du mépris à l’égard des millions de Franciliens et Valdoisiens pour lesquels se rendre à son travail relève du parcours du combattant ».