Sébastien Meurant compte bien remporter le duel à droite face à Jean-Pierre Enjalbert sur le canton de Domont. Le maire de Saint-Leu dénonce « l’attelage flou » du conseiller général sortant de Saint-Prix avec Monique Baquin.

Sur le canton de Domont, deux listes de droite s’affronteront lors des prochaines élections départementales des 22 et 29 mars prochains. En plus de la candidature du conseiller général sortant, Jean-Pierre Enjalbert et Monique Baquin, la droite, majoritaire au Conseil général du Val d’Oise, soutiendra également la liste présentée par l’UMP : Sébastien Meurant et Emilie Ivandekics (élue à Domont). Un duel à droite, qui divise certains élus locaux du canton. Si la maire de Baillet, la divers-droite Christiane Aknouche s’affiche en remplaçante du duo Enjalbert-Baquin, son premier-adjoint, Gilles Menat sera le suppléant du binôme Meurant-Ivandekics.

 

« Défendre la qualité de vie »

Sur le programme de la liste portée par l’UMP, les candidats jouent la proximité avec les Valdoisiens, ainsi que leur connaissance du terrain. « Nous sommes tous élus depuis 2001 et nous connaissons parfaitement notre canton » explique Sébastien Meurant. Le duo avance la « défense de la qualité de vie » comme ligne directrice de leur programme. Sébastien Meurant souhaite notamment « accompagner le bouclage de l’A16, pour que le dossier aille plus vite » ou demander à l’ONF « de meilleurs aménagements en forêt, comme des pistes cyclables« . Mais l’environnement ne fait pas tout pour la liste UMP : le développement économique, les transports et l’emploi restent au coeur des préoccupations des Valdoisiens :

 

Comme aux municipales de 2014, qu’il a d’ailleurs remporté dès le premier tour à Saint-Leu-la-Forêt, Sébastien Meurant met en avant ses qualités de « bon gestionnaire » et son « expertise financière« . « Le Conseil général est le premier partenaire des communes » précise l’édile, qui souhaite que toutes les villes du canton soient traitées « équitablement » par l’assemblée départementale. « On n’a pas été spécialement aidé ces trois dernières années par le département » souligne le maire de Saint-Leu. Une pique pour le conseiller général sortant de Saint-Prix, Jean-Pierre Enjalbert. Mais Sébastien Meurant dénonce surtout « l’attelage politiquement flou » du duo Enjalbert-Baquin :

 

Pour faire la différence avec le conseiller général sortant de Saint-Prix, Sébastien Meurant et Emilie Ivandekics comptent surtout sur leur forte implantation locale à Saint-Leu et Domont, les deux villes les plus importantes du canton (et donc fortement pourvoyeuses de voix). Avec une abstention sans doute élevée et un Front national en embuscade, le principal défi du maire de Saint-Leu sera de se qualifier pour le second tour. Une « primaire » qui pourrait donc s’avérer risquée pour la majorité départementale, dans un canton pourtant historiquement à droite. Concernant un possible appel à voter Enjalbert, si ce dernier arrivait en tête le 22 mars, Sébastien balaie cet éventualité : « la question ne se pose pas ». La position du maire de Saint-Prix est plus claire : « j’appellerai à voter Meurant », nous avait-il confié.